Quantcast
Channel: Dossiers - Midi Madagasikara
Viewing all 573 articles
Browse latest View live

Vol à la tire

$
0
0

mpanendakaLe vol à la tire est une forme de vol qui consiste à subtiliser des objets que la victime porte sur elle, notamment dans ses poches, sans éveiller l’attention de cette victime. La pratique du vol à la tire exige une certaine dextérité.

A l’heure actuelle où l’on ne parle que de l’incrudescence de l’insécurité dans la capitale, tous les feux virent au rouge. Aucun lieu n’est actuellement à l’abri de ces petits malfrats qui se tapissent dans l’ombre et vous dépouillent de vos biens en un rien de temps. D’Analakely à 67ha, en passant par Ankadifotsy, Ankorondrano, et tant d’autres. Là où il y a des attroupements de foules, les pickpockets et leurs acolytes ne sont jamais loin. Sur ce, tout un chacun doit faire preuve de prudence. Mais surtout, il ne faut pas tenter le diable, disait-on.

Ce que vous pouvez faire : 6 conseils contre les voleurs à la tire

  1. Réfléchissez à ce que vous emportez :

Laissez de préférence à la maison les affaires personnelles et les documents dont vous n’avez pas besoin.

Limitez la quantité d’argent cash que vous avez sur vous. Utilisez de préférence votre carte de paiement. Conservez l’argent cash à différents endroits.

Répartissez vos documents et objets de valeur dans plusieurs sacs.

Ne conservez jamais ensemble vos clés et documents sur lesquels votre adresse est mentionnée.

Apprenez le code secret de votre carte de banque et ne le notez pas sur votre carte.

Optez pour un sac que vous pouvez bien fermer et portez la fermeture contre vous.

2.Evitez de montrer vos objets de valeur :

Retirez votre portefeuille ou gsm discrètement quand vous en avez besoin et évitez que l’on voit où vous les rangez.

Préparez votre titre de transport ou argent pour les transports en commun de façon à ne pas devoir sortir votre portefeuille au moment où tout le monde peut le voir.

N’exhibez pas vos bijoux.

3.Prenez vos précautions :

Sécurisez votre gsm, smartphone en installant un code de sécurité et un logiciel antivol et veillez à réaliser régulièrement un back-up des données enregistrées sur l’appareil.

Faites une copie de vos objets de valeur comme votre carte d’identité. Vous aurez ainsi les informations nécessaires pour les remplacer. Ne conservez pas seulement ces copies à la maison, mais aussi dans votre boîte de réception ou dans le cloud. Veillez à ce que ces données soient bien sécurisées.

Enregistrez vos objets de valeur, par exemple le numéro de série de votre gsm, …

4.Tenez à l’œil vos affaires et bagages :

Fermez toujours bien votre sac à main et portez-le contre vous entre votre bras et votre corps avec la fermeture à l’intérieur.

Ne mettez pas d’objets de valeur tels qu’un portefeuille, un gsm ou un lecteur MP3 dans les poches arrières de votre pantalon ou les poches extérieures. Choisissez de préférence une poche intérieure ou si ce n’est pas possible, la poche avant de votre pantalon.

Dans les lieux fort fréquentés, portez votre sac à dos ou sac à main contre votre corps (si possible avec la fermeture à l’intérieur).

Restez près de vos bagages.

Ne laissez pas d’objet de valeur dans votre veste quand vous l’accrochez au porte-manteau.

Ne laissez pas votre sac à main ou sac à dos derrière vous sur une chaise, mais laissez-les de préférence entre vos pieds au sol. Accrochez-les éventuellement au pied de la chaise au moyen d’une poignée ou d’une lanière.

Dans la cabine d’essayage, évitez que votre sac à main ou sac à dos soit trop près du rideau ou de la porte.

5.Soyez vigilant :

Soyez vigilant en cas de cohue ou quand il y a soudainement de l’agitation autour de vous.

Faites attention quand des inconnus vous interpellent ou vous heurtent ‘par accident’.

Quelqu’un vous a bousculé ? Tentez de vérifier le plus vite possible qui l’a fait et vérifiez que vous ayez encore tout sur vous.

6.Un pick pocket démasqué ? Quid ?

Regardez-le/la droit dans les yeux et faites-lui comprendre qu’ils sont repérés (littéralement et au sens figuré).

Vous êtes malgré tout victime ?

Contactez au plus vite la police et faites une déclaration de vol. Donnez-leur une description claire des objets dérobés et éventuellement aussi de l’auteur présumé. Votre aide permet d’éviter que d’autres personnes soient également victimes ce jour-là d’un vol à la tire et vous les aiderez à combattre ce fléau.

Evitez que le dommage devienne plus important : bloquez vos documents et cartes :

Les cartes de banque

La carte d’identité et les documents de voyage

Votre carte sim via votre opérateur gsm


Les ministres de la Quatrième République

$
0
0

En deux ans, la Quatrième République a connu trois premiers ministres et trois gouvernements. Le Dr Kolo Roger était le premier chef du gouvernement qui a mis en place son équipe en avril 2014 et qui a été obligé de partir huit mois après. Le gouvernement Kolo était composé de 31 membres dont un ministre d’Etat, 29 ministres et 1 secrétaire d’Etat. En janvier 2015, un Général  a pris la place du médecin à Mahazoarivo, il s’agit de Jean Ravelonarivo qui a dirigé une équipe de 30 membres.  22 membres du gouvernement Kolo Roger ont été reconduits. Certains étaient maintenus à leur département, d’autres ont changé de portefeuilles ministériels. Le Général Jean Ravelonarivo a pu passer 14 mois à la tête du gouvernement. Suite à ses relations conflictuelles avec le président de la République, il a été remplacé par l’administrateur civil Mahafaly Solonandrasana Olivier qui vient de présenter son gouvernement.

1 vice-ministre et 1 secrétaire d’Etat de plus. Le premier ministre Mahafaly Solonandrasana Olivier a battu les records en termes de célérité dans la formation de son gouvernement. Car il a pu constituer son gouvernement en quatre jours. Une innovation a marqué le gouvernement Mahafaly, c’est la création d’un poste de vice-ministre. En effet, Rafatrolaza Bary Emmanuel a été nommé vice-ministre auprès du ministre des Affaires Etrangères chargé de la Coopération et du Développement. Un deuxième poste de secrétaire d’Etat a été également mis en place. Il s’agit du secrétariat d’Etat auprès du ministre des Ressources halieutiques et de la Pêche chargé de la Mer, dirigé par Mme Léonide Ylenia Randrianarisoa. Comme Kolo Roger qui était à la fois premier ministre et en charge du ministère de la Santé, Mahafaly Solonandrasana Olivier est aussi en même temps chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.

Kolo-rogerLes ministres du gouvernement Kolo Roger

Le Gouvernement de Kolo Roger, premier Gouvernement de la IVe République, a été composé de 31 membres dont 6 femmes. Sept ministres ont déjà fait partie du gouvernement de Transition. Maharante Jean de Dieu, Ahmad, Jules Etienne, Roland Ratsiraka et Paul Rabary font partie des surprises qui ont intégré le nouveau gouvernement.

Rivo Rakotovao. Ministre d’Etat chargé des Infrastructures, de l’Equipement et de l’Aménagement du Territoire

Joeli Lalaharisaina Valérien. Ministre auprès de la Présidence chargé des Ressources stratégiques

Gal Jean Olivier Dominique Rakotozafy. Ministre de la Défense Nationale

Arisoa Lala Razafitrimo. Ministre des Affaires étrangères

Noëline Ramanantenasoa. Ministre de la Justice, garde des Sceaux

Jean Razafindravonona. Ministre des Finances et du Budget

Gal Herilanto Raveloharison. Ministre de l’Economie et de la Planification

Olivier Mahafaly Solonandrasana. Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation

Jules Etienne Rolland. Ministre de l’Industrie, du Développement du Secteur Privé et des petites et moyennes entreprises

Roland Ravatomanga. Ministre de l’Agriculture et du Développement rural

Kolo Roger (Premier Ministre). Ministre de la Santé Publique

Marie Monique Rasoazananera. Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Paul Rabary. Ministre de l’Education nationale

Horace Gatien. Ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle

Roland Ratsiraka. Ministre des Travaux publics

Blaise Richard Randimbisoa. Ministre de la Sécurité publique

Anthelme Ramparany. Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts

Narson Rafidimanana. Ministre du Commerce et de la Consommation

Fienena Richard. Ministre de l’Energie

Johanita Ndahimananjara. Ministre de l’Eau

Ahmad. Ministre de la Pêche et Ressources halieutiques

Joseph Martin Randriamampionona. Ministre de l’Elevage et de la Protection animale

Jacques Ulrich Andriantiana. Ministre des Transports et de la Météorologie

Maharante Jean de Dieu. Ministre de la Fonction Publique et des Lois sociales

Johasy Raharisoa Eléonore. Ministre de la Protection sociale et de la Femme

Benjamina Ramanantsoa Ramarcel. Ministre du Tourisme

Neypatraiky André Rakotomamonjy. Ministre des Télécommunications, des Postes et des Nouvelles Technologies

Cyrille Reboza Mahaforona. Ministre de la Communication et des Relations avec les Institutions

Jean Anicet Andriamosarisoa. Ministre des Sports et de la Jeunesse

Voanalaroy Randrianarisoa. Ministre de l’Artisanat, de la Culture et des Patrimoines

Paza Didier Gérard. Secrétaire d’Etat auprès du Ministère de la Défense Nationale chargé de la Gendarmerie

 

RavelonarivoLes ministres du Gouvernement Ravelonarivo 

Les membres du Gouvernement Jean Ravelonarivo ont été présentés le 25 janvier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Ils sont 30 au total. 22 des ministres du Gouvernement Kolo Roger ont été reconduits à la tête de leur département, ou changé de portefeuille ministériel tout en ayant été reconduits. Si d’anciens ministres n’ont pas été reconduits à l’image de Jules Etienne et de Joseph Martin Randriamampionona, d’autres nouvelles têtes ont adhéré à l’équipe à l’exemple d’Onitiana Realy et de Brigitte Rasamoely. Au total, 8 nouvelles têtes ont été recensées.

Liste des ministres :

ATALLAH Béatrice
Ministre des Affaires étrangères

RAKOTOARIMANANA François Maurice Gervais
Ministre des Finances et du Budget

ANDRIAMANARIVO Mamy
Ministre de la Santé

RABESAHALA Henri
Ministre du Commerce et de la Consommation

RASAMOELY Brigitte
Ministre de l’Artisanat et de la Culture

REALY Onitiana
Ministre de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme

RALAVA Beboarimisa
Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts

ANDRIANJATO Vonison
Ministre de la Communication, de l’Information et des Relations avec les Institutions

Les ministres reconduits : 

RAKOTOVAO Rivo
Ministre d’Etat chargé des Infrastructures, de l’Equipement et de l’Aménagement du Territoire

LALAHARISAINA Joéli Valérien
Ministre auprès de la Présidence chargé des Mines et du Pétrole

Général de division RAKOTOZAFY Dominique Jean Olivier
Ministre de la Défense Nationale

RAMANANTENASOA Noëline
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

SOLONANDRASANA MAHAFALY Olivier
Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation

Contrôleur Général de Police RANDIMBISOA Blaise Richard
Ministre de la Sécurité Publique

Général de corps d’armée RAVELOHARISON Herilanto
Ministre de l’Economie et de la Planification

RAVATOMANGA Rolland
Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural

RABARY Andrianiaina Paul
Ministre de l’Education Nationale

RAFIDIMANANA Narson
Ministre de l’Industrie, du Développement du Secteur Privé

RATSIRAKA larovana Roland
Ministre des Travaux Publics

MAHARANTE Jean de Dieu
Ministre de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales

ANDRIANTIANA Jacques Ulrich
Ministre du Tourisme, des Transports et de la Météorologie

GATIEN Horace
Ministre de l’Energie et des Hydrocarbures

RASOAZANANERA Marie Monique
Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

AHMAD
Ministre des Ressources Halieutiques et de la Pêche

NDAHIMANANJARA Bénédicte Johanita
Ministre de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement

RAMPARANY Anthelme
Ministre de l’Elevage

RAKOTOMAMONJY André Neypatraiky
Ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies

RAMANANTSOA RAMARCEL Benjamina
Ministre de l’Emploi, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle

ANDRIAMOSARISOA Jean Anicet
Ministre de la Jeunesse et des Sports

Général de division PAZA  Didier Gérard
Secrétaire d’Etat auprès du Ministère de la Défense Nationale chargé de la Gendarmerie

MahafalyLes ministres du Gouvernement Mahafaly

Un Gouvernement composé de 32 membres. 13 nouvelles têtes intègrent l’équipe. 6 ont été transférés à un autre département tandis que 13 ont été reconduits à leur poste. A noter qu’Olivier Mahafaly Solonandrasana est à la fois Premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la décentralisation.

Les ministres reconduits à leur postes (13)

Béatrice Atallah
Ministre des affaires étrangères

Gervais Rakotoarimanana
Ministre des Finances et du Budget

Olivier Mahafaly Solonandrasana
Ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation (Premier ministre)

Herilanto Raveloharison
Ministre de l’Economie et du Plan

Mamy Lalatiana Andriamanarivo
Ministre de la Santé publique

Paul Rabary
Ministre de l’Education nationale

Maharante Jean de Dieu
Ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’administration

Marie Monique Rasoazananera
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

André Neypatraiky Rakotomamonjy
Ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique

Vonison Andrianjato
Ministre de la Communication et de la Relation avec les institutions

Jean Anicet Andriamosarisoa
Ministre de la Jeunesse et des Sports

Onitiana Realy
Ministre de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la Femme

Didier Paza
Secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Défense nationale chargé de la Gendarmerie nationale
Les ministres qui changent de portefeuille (6)

Narson Rafidimanana
Ministre auprès de la Présidence chargé des Projets présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement

Rivo Rakotovao
Ministre auprès de la Présidence chargé de l’Agriculture et de l’Elevage

Roland Ratsiraka
Ministre du Tourisme

Benjamina Ramananantsoa Ramarcel
Ministre du Transport et de la Météorologie

Johanita Ndahimananjara
Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts

Roland Ravatomanga
Ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène
Les nouveaux ministres (13)

Béni Xavier Rasolofinirina
Ministre de la Défense nationale

Ying Vah Zafilahy
Ministre auprès de la Présidence chargé des Mines et du Pétrole

Charles Andriamiseza
Garde des Sceaux, ministre de la Justice

Norbert Anandra
Ministre de la Sécurité publique

Nourdine Chabani
Ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé

Tazafy Armand
Ministre du Commerce et de la Consommation

Eric Razafimandimby
Ministre des Travaux publics

Marie Lydia Toto Raharimalala
Ministre de l’Emploi, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle

Rodolphe Ramanantsoa
Ministre de l’Energie et des Hydrocarbures

Gilbert Francois
Ministre des Ressources halieutiques et de la Pêche

Jean-Jacques Rabenirina
Ministre de la Culture, de la Promotion de l’Artisanat et de la Sauvegarde du Patrimoine

Bary Emmanuel Rafatrolaza
Vice-ministre auprès des Affaires étrangères, chargé de la Coopération et du Développement

Léonide Ylenia Randrianarisoa
Secrétaire d’Etat auprès du ministère des Ressources halieutiques et de la Pêche, chargé de la Mer

Opérations réparatrices et de reconstruction : Des prouesses chirurgicales pour redonner le goût de vivre aux malades

$
0
0
Ce petit garçon  enfant chinois présente une fente labiale, mais a retrouvé le sourire après une opération réparatrice dont on ne distingue quasiment pas les traces.
Ce petit garçon enfant chinois présente une fente labiale, mais a retrouvé le sourire après une opération réparatrice dont on ne distingue quasiment pas les traces.

Fentes labiales et/ou palatines, pieds bots, brûlures et autres accidents de la circulation  ou domestiques, malformations faciales ou sur d’autres parties du corps, reconstruction mammaire après un cancer du sein, les cas nécessitant des opérations chirurgicales réparatrices ou reconstructrices sont nombreux. Les progrès en matière de chirurgie ont permis, au fil des siècles, d’obtenir des résultats de plus en plus satisfaisants et permettant de redonner le sourire et le goût de vivre aux malades.

Fentes labio-palatines. Rien que pour la fente labio-palatine, l’appellation « bec-de-lièvre » étant maintenant à effacer du vocabulaire, la fréquence globale est de 1 nouveau-né sur 1000. Cette malformation de naissance est la plus connue des malformations, associée parfois à une fente palatine. Les opérations réparatrices visent à améliorer l’aspect esthétique et à permettre à l’enfant de s’alimenter et de parler normalement.

Les tumeurs. Les tumeurs localisées sur le visage sont également sources de défiguration chez les malades, nécessitant une opération réparatrice. Elles sont plus fréquentes chez les adultes. Chez les enfants, certaines tumeurs de la face ne sont pas exceptionnelles et peuvent atteindre d’énormes dimensions. L’ablation d’une tumeur de la bouche, de l’orbite ou du reste du visage, laissant le plus souvent des séquelles qui défigurent, une réparation est alors indispensable.

Autres maladies et les infections. On connaît les ravages laissés par la lèpre sur le visage. D’autres maladies, telles que l’ulcère de Burulli, peuvent également défigurer un individu, la plus dévastatrice étant certainement la stomatite ulcéro-nécrosante, à savoir le noma, « le mal dévorant », qui se déclare dans l’enfance à partir de l’âge de un an. Si l’enfant survit, les destructions atteignent l’ensemble du visage et la cicatrisation de ses plaies va parfois bloquer ses mâchoires, l’empêchant de se nourrir.

Les accidents. Que ce soit lors d’accidents de la circulation, suite à des morsures de chien ou d’autres animaux ou des séquelles de guerre, le visage est particulièrement exposé aux traumatismes et de nombreuses personnes demeurent mutilées faute de trouver les soins adéquats.

Parmi les suites d’accidents, les brûlures de la face restent un des handicaps les plus difficiles à corriger et nécessitent le plus souvent de multiples opérations.

Le cancer du sein. Cancer parmi les plus fréquents, le cancer du sein débouche très fréquemment sur une ablation du sein. La reconstruction mammaire après ablation pour cause de cancer fait partie des techniques de chirurgie plastique et reconstructrice. Très fréquentes dans les pays en développement, ce type de chirurgie marque souvent la fin du traitement. Elle ne « répare » non seulement l’aspect physique de la femme affectée par le drame de la mastectomie, mais intervient également sur le plan psychologique. Retrouver une féminité volée par la maladie. Les progrès dans ce domaine sont également avancés actuellement, permettant aux femmes ayant vécu cette maladie, de se reconstruire sur tous les plans.

Opération Smile. Organisation parmi les plus connues à Madagascar pour ses opérations gratuites offertes aux patients atteints de malformations faciales, « Opération SMILE » a débuté sa grande aventure en 1982 avec le Dr. William Magee, chirurgien plastique et son épouse Kathleen, infirmière et travailleuse sociale, après un voyage aux Philippines durant lequel les demandes affluaient de la part de familles désespérées d’enfants et de bébés présentant des fentes labiao-palatines  les défigurant et les empêchant de se nourrir correctement. Actuellement, Opération SMILE est devenue une structure présente dans près de 60 pays et dispose d’un réseau de médecins bénévoles. Mise en œuvre à Madagascar depuis 2007, elle a permis d’opérer, depuis, plus de 1900 personnes.

Mercy Ships. Organisation humanitaire chrétienne internationale, Mercy Ships utilise des navires-hôpitaux suréquipés, en parallèle avec des programmes basés à terre. Son objectif : offrir des opérations réparatrices aux plus démunis. Depuis 1978, début de son aventure avec l’achat d’un premier paquebot, transformé en navire-hôpital quatre ans plus tard, Mercy Ships compte plus de 2 millions de bénéficiaires. Depuis 2007, Mercy Ships atteint une étape importante avec le lancement de l’Africa Mercy, le plus grand des quatre navires-hôpitaux gérés par l’organisation. C’est ce navire, véritable hôpital flottant, qui est actuellement à Toamasina depuis quelques mois et continue de soigner à son bord des patients venus des quatre coins de Madagascar. Depuis qu’elle opère dans le pays, plus de  23 000 patients ont pu être opérés.

Dossier réalisé par Hanitra R./ Source : AVEM

Les mouvements nationalistes à Madagascar

$
0
0

Le peuple malgache n’a pas accepté la domination française. Les mouvements de lutte contre cette domination naissent partout à Madagascar. La colonisation fut une période d’éveil du nationalisme et du patriotisme. Il y a deux sortes de mouvements nationalistes, mouvements non organisés (sans structure), c’était des mouvements de résistance désordonnés (Ex : Menalamba (1896) et Sadiavahy (1905)) et des mouvements organisés : c’était des mouvements de libération nationale. Il y a aussi eu des mouvements organisés secrets (Ex : V.V.S en 1913) et des mouvements organisés non secrets (Ex : Jean Ralaimongo ; MDRM et le mouvement populaire de 1947).

Mouvement menalamba

MenalambaCe mouvement commence dès 1896. C’était un mouvement non organisé et clandestin. Ce n’était pas un parti politique. A l’origine, la défaite de l’armée malgache en 1895. Lorsque la Reine Ranavolana III a été obligée d’accepter le protectorat, les Menalamba avaient cru que leur reine était prisonnière des Français alors ils se révoltèrent. Ce mouvement a été initié par Rabozaka, Rainibetsimisaraka, Rabezavana. Les objectifs étant de repousser les Français, rétablir l’autorité de la Reine et restaurer les traditions et les idoles. C’était une lutte armée (coupe-coupe, fusils, sagaies). C’était aussi un mouvement xénophobe ! Il menait une lutte sans merci contre tous les étrangers et les missionnaires.

Ce mouvement a été un échec parce que les Français étaient bien organisés et militairement puissants. Les conséquences immédiates de ce mouvement furent l’annexion de Madagascar le 6 août 1896, l’abolition de l’esclavage et de la royauté, la Reine est exilée en Algérie et le général Gallieni est nommé Commandant Supérieur des troupes de Madagascar. C’est le début de la pacification.

Mouvement V.V.S

VVSCe mouvement débute en 1913. C’était un mouvement nationaliste organisé et secret. Les membres du V.V.S ne supportaient pas les inégalités et les injustices qui règnent à Madagascar.

Les membres étaient essentiellement composés d’intellectuels notamment des étudiants de l’école de médecine (Ravoahangy, Robin…), des poètes (Ny Havana Ramanantoanina), des journalistes (Ratsimiseta ; Andrianjafitsimo…) et des hommes d’église (le pasteur Ravelojaonina et le prêtre Venance Manifatra).

Les objectifs étant de lutter pour la liberté et la justice, renforcer la solidarité et la fraternité des Malgaches et renforcer le nationalisme des Malgaches. Les membres du V.V.S n’utilisent pas la violence. C’était une lutte pacifique. Il conscientise la population à l’aide de messages secrets dans les journaux et dans les tracts.

L’organisation fut vite découverte par l’administration coloniale en 1915. Les membres ont été sévèrement punis. Ils ont été condamnés aux travaux forcés, certains ont été exilés. L’école de médecine a été fermée.

Jean RALAIMONGO

RalaimongoRalaimongo était un instituteur Betsileo. Il a participé à la première guerre mondiale 1914-1918 en France. Devant la mort, il comprend l’égalité des personnes. Toute sa vie, il va mener une lutte (1922-1938) pour l’égalité. Son mouvement fut organisé et secret. A l’origine, l’inégalité des droits entre les colons et les Malgaches et les injustices et abus : le vol des terres des Malgaches par les colons. Les membres de ce mouvement sont composés de Jean Ralaimongo, des nationalistes malgaches : Ravoahangy, Abraham Razafy, Jules Ranaivo et des étrangers : Vittori, Paul Dussac, Planque. Son objectif est d’établir l’égalité des droits de tous les citoyens malgaches et français, supprimer l’indigénat et le SMOTIG et aider les paysans expropriés par les colons. C’était une lutte pacifique. Les moyens de lutte étaient les journaux, à savoir le journal « Opinion ». Dans ce journal, Ralaimongo, aidé par Paul Dussac et Ravoahangy, font une campagne de presse en faveur de l’égalité. Dans le journal « Aurore », Ralaimongo porte plainte contre le SMOTIG.

Le mouvement de Jean Ralaimongo a permis la libération des membres du V.V.S, la dissolution du SMOTIG et de l’indigénat. La manifestation du 19 mai 1929 a poussé les Malgaches à réclamer pour la première fois l’indépendance de Madagascar. Les dirigeants du mouvement de Jean Ralaimongo sont arrêtés et mis en résidence surveillée. Cependant, les militants malgaches ne se découragent pas. L’exemple du mouvement V.V.S et de celui de Jean Ralaimongo conduit les Malgaches vers un nationalisme populaire. Désormais, tout le peuple malgache aspire à l’indépendance.

4/ M.D.R.M et le mouvement populaire de 1947

MDRMC’était un mouvement organisé et non secret. C’était un parti politique reconnu légalement par le pouvoir colonial. Sa création est due à la promesse du général De Gaulle à la conférence de Brazzaville (Congo), la France accorderait son indépendance aux colonies qui l’aideraenit à gagner la 2e Guerre Mondiale (1939-1945). La déclaration de l’ONU dans sa charte : « Tout homme a le droit d’être libre, affranchi de toute forme d’oppression ». Le parti était composé des premiers députés malgaches : Ravoahangy, Raseta, Rabemananjara ainsi que des fonctionnaires malgaches : Ratsimamanga, Tata Max, Bezaha Alexis. L’objectif est d’obtenir l’indépendance de Madagascar.

Dans un premier temps, ce fut un mouvement pacifique : les moyens de lutte étaient les conférences et la publication de littérature dans les journaux. Ensuite, ce fut un soulèvement. La révolte éclate la nuit du 29 mars 1947 à l’Est de Madagascar (Moramanga, Manakara, Farafangana…). D’avril à juillet, le mouvement progresse vers les Hautes-Terres centrales, les militants vivent dans une situation très difficile. La répression a été terrible, le MDRM est dissout. Des dizaines de milliers de Malgaches ont étés massacrés. Les dirigeants et plusieurs militants ont été emprisonnés et condamnés aux travaux forcés. Raseta, Ravoahangy et Rabemananjara sont exilés après avoir été condamnés à mort.

Malgré cet échec, les Malgaches n’acceptent pas la domination française. Toute l’histoire coloniale de Madagascar est caractérisée par des luttes de libération dont le but était de libérer Madagascar des Français.

Source Trans-Mad’Développement

Hercèlement et attouchement sexuel

$
0
0

Combien de fois voyons-nous dans la rue des garçons qui, sans vergogne au su et au vu de tout le monde agrippent voire caressent des jeunes filles. Et il semble que tout le monde ne s’en offusque pas comme si, c’était normal que c’est dans l’ordre des choses. Les mœurs ont changé, si autrefois pour signaler à une jeune fille son intérêt, on se contentait d’un clignement d’un œil et même , ce qui était déjà un sacrilège d’émettre un sifflement admiratif, aujourd’hui , hélas ces gestes sont devenus ringards. Qu’en pensent les demoiselles ? Il est sûr qu’elles préfèrent les signes discrets et plus romantiques. Si ces apprentis soupirants savaient qu’ailleurs ces faits et gestes sont répréhensibles voire passibles de prison, ils réfléchiraient à deux fois. En Europe et aux Etats-Unis, on distingue nettement le harcèlement et l’attouchement sexuel. Exemple : le fait de regarder avec insistance, fixer des yeux quelqu’un et en public s’apparente à un harcèlement sexuel, le fait de parler et d’insinuer une invitation d’ordre sexuel sont des délits. Ne parlons pas des gestes indécents, une personne prise en flagrant délit peut se retrouver entre les barreaux. Ah si nos soi-disant, bourreaux de cœurs pouvaient être plus galants, le monde se porterait mieux. En attendant, les toutes jeunes filles sont effarouchées ne serait-ce que de croiser des garçons et les parents sont désemparés de devoir laisser leurs filles seules dans les rues. Naguère, les « « mikaoty » étaient plus romantiques, finis le temps des sérénades sous les balcons. Si jeunesse savait…

Les défis de l’Université d’Antananarivo pour trois ans

$
0
0

Mercredi dernier a eu lieu l’installation officielle du Président de l’Université, des Doyens de Faculté et des Directeurs d’École de l’Université d’Antananarivo, auxquels les dernières élections générales, du 11 janvier, ont confié la charge. En remportant la majorité des suffrages dans 7 collèges électoraux sur 8 (il est arrivé 2e dans les résultats du collège qu’il n’a pas remporté, le collège des enseignants de la Faculté DEGS), le Professeur Panja Ramanoelina a été élu, une nouvelle fois, à la présidence de l’Université.

Panja Ramanoelina, Président de l’Université d’Antananarivo.
Panja Ramanoelina, Président de l’Université d’Antananarivo.

Les objectifs de ce second mandat de trois ans

Élu pour la première fois à la présidence de l’Université d’Antananarivo, en janvier 2013, le Professeur Panja Ramanoelina, enseignant-chercheur à l’école Supérieure des Sciences  Agronomiques (ESSA), s’était donné pour ambition :

-Innover le leadership de l’université d’Antananarivo en priorisant le dialogue tout en travaillant dans la transparence, en assurant la bonne gouvernance et en se souciant du bien-être de la communauté universitaire

-Assurer une excellence dans la formation académique et promouvoir la recherche appliquée ;

-Promouvoir les relations de partenariat avec diverses institutions de formation et de recherche, professionnelles privées et publiques, nationales et internationales ;

-Rehausser l’image de l’université d’Antananarivo pour une meilleure visibilité à tous les niveaux, national, sous régional, régional et international

Ramanoelina Panja entend consolider les acquis du mandat précédent (2013-2015) au cours duquel l’Université d’Antananarivo a progressé dans le classement des universités africaines, passant de la 98eplace  (2013) à la 73e place sur 1441 (2015). L’amélioration de la formation et la recherche tient toujours une place prioritaire dans le plan d’action 2016-2019, avec toujours le souci de mieux valoriser les multiples compétences universitaires, ce qui devrait permettre de générer des ressources financières complémentaires. Les différents niveaux de responsabilités seront mobilisés pour faire de l’Université d’Antananarivo une «université d’excellence et de performance », un haut lieu du savoir, pour appuyer le développement réel de Madagascar.

Les directeurs d’établissement.
Les directeurs d’établissement.

Les Chefs d’établissement victorieux des élections

Faculté des Sciences (Domaine Sciences et Technologie) : Pr. Marson Raherimandimby (2e mandat)

école Supérieure Polytechnique d’Antananarivo (Domaine Sciences de l’Ingénieur) : Pr. Yvon Dieudonné Andrianaharison

Faculté de Droit, d’économie, de Gestion et de Sociologie (Domaine Sciences de la Société) : Dr. Olivaniaina Rakoto David (2e mandat)

Faculté des Lettres et Sciences Humaines (Domaine Arts, Lettres et Sciences Humaines) : Pr. Baholisoa Simone Ralalaoherivony

Faculté de Médecine (Domaine Sciences de la Santé) : Pr. Luc Hervé Samison

école Supérieure des Sciences Agronomiques (Domaine Sciences Agronomiques et Environnementale) : Pr. Bruno Salomon Ramamonjisoa

école Normale Supérieure (Domaine Sciences de l’éducation) : Dr. Henriette Ramanambelina

Saison hivernale

$
0
0

HiverL’hiver approche à grands pas. Le froid s’installe peu à peu dans la Grande Ile. Cette saison froide est marquée par le grand retour des virus saisonniers, provoquant rhumes, bronchites, grippes, gastro-entérites… et les tracas qui les accompagnent…

Madagascar entre dans la saison hivernale à partir du mois de juin. La direction de la météorologie d’Ampandrianomby souligne que « cette semaine, le temps sera généralement régi par les alizés forts : ce régime engendre de la douceur et de la fraîcheur matinales, des pluies sur la partie Est, un temps nuageux sur les Hauts-Plateaux et un ciel dégagé à l’Ouest de notre pays insulaire. Nous sommes en pleine intersaison, ce qui signifie que nous basculons peu à peu vers l’hiver ». Pour la Grande Ile, l’hiver commence au mois de juin et se termine au mois d’août. Au cours de ce mois de mai, mois de transition vers la saison sèche et fraîche, les températures prévues seront plus chaudes que les normales mensuelles sur toute l’île. « En ce qui concerne les températures, il fera froid : elles ne changeront pas comparées à la semaine dernière, on note malgré cela une légère hausse en fin de semaine », selon toujours la « Météo Malagasy ». Toutefois, pendant l’hiver, la température minimale sera de 5,9°C pour la région Vakinankaratra et 32,7° la température maximale pour la région Sofia. « Au mois de juin, le début de la saison sèche et fraîche, des températures normales à plus froides sont prévues », d’après la « Météo Malagasy ».

Hiver-1Les vêtements chauds arrivent sur les marchés

L’hiver est la saison la plus froide de l’année. Depuis quelques jours, le froid a commencé à s’installer un peu partout dans l’Ile. Pendant trois mois, il faut mettre doudounes, écharpes, bonnets et gants. Le service de la météo de rassurer : « Ne nous étonnons donc pas de ressentir une fraicheur matinale ainsi que dans la soirée, ce qui nécessite un port de vêtements chauds pour les plus sensibles. La partie centrale quant à elle, connaîtra un ciel couvert surtout dans la matinée, avec d’éventuels crachins ». Les vêtements et accessoires pour la saison froide sont de rigueur et inondent les étals des marchés. Fanja, une vendeuse de friperie au marché d’Andravoahangy en témoigne : « Cette semaine, nous vendons surtout des vestes, pull, bonnets,… bref des vêtements typiques de l’hiver. Le prix varie de 1.000 ariary à 40.000 ariary, selon la qualité ». Les rues et les marchés de la Capitale reflètent déjà l’arrivée de la saison froide.

Hiver-2Les aliments à privilégier en hiver

Les saisons ont des répercussions sur l’alimentation. Pour booster les défenses immunitaires et échapper aux virus hivernaux, il est important de faire les bons choix nutritionnels. Pour le poisson, privilégiez les huîtres. Peu calorifiques, une dizaine d’huître apportant environ 70 kcal, gorgées d’oligo-éléments, notamment le zinc qui protège l’organisme, concentrées en protéines et en vitamines du groupe B, qui sont nécessaires à la vigueur physique. Les huîtres sont idéales pour tous. Il est important aussi de manger des fruits surtout les agrumes, car ils contiennent de la vitamine C qui augmente la résistance aux infections. Ils apportent également d’autres vitamines comme le bêta carotène ainsi que des fibres pour réguler le transit intestinal bien souvent malmené en hiver. Côté légumes, opter pour les choux. Ils complètent les bienfaits des agrumes pour la vitamine C. Riches en protéines de haute qualité biologique, les viandes de bœuf sont également des sources exceptionnelles de vitamines B et de fer. En hiver, la vitamine C, antioxydante, est d’autant plus importante qu’elle aide à combattre le rhume en période de froid. Il faut également renforcer les défenses immunitaires. « Certains aliments, comme les yaourts ou les laits fermentés qui stimulent les processus de défenses immunitaires en assurant le bon équilibre de la flore intestinale, le miel qui permet de lutter contre les infections rhino-pharyngées ou encore l’ail qui possède des effets antibiotiques et antiseptiques sont d’une grande utilité en hiver », selon le docteur Andry Razafitsihoarana.

Hiver-4Les maladies typiques de l’hiver

Avec la baisse des températures, les maladies comme les angines, rhumes, grippes, bronchites… sont beaucoup plus fréquentes en période de froid, des maladies qui se concentrent surtout sur les voies respiratoires. Le rhume est la maladie de l’hiver par excellence. « Cette infection des fosses nasales est souvent due à un virus appelé «  choriza grippal ». Les symptômes ressemblent effectivement à ceux de la grippe, très atténués : fièvre, yeux larmoyants, fatigue et courbatures. Avec en prime le nez qui coule », explique le docteur Andry Razafitsihoarana. Puis arrive l’infection de la gorge. Elle est virale dans la plupart des cas, mais peut également être bactérienne. « Il faut être très rigoureux dans le traitement de ces infections, notamment chez l’enfant : une infection bactérienne de la gorge peut conduire à des troubles cardiaques ou articulaires », selon le médecin. L’angine est également un grand classique de l’hiver. Elle est le plus souvent virale, mais peut aussi être bactérienne. Outre le mal de gorge carabiné, l’angine se repère également grâce à la fièvre relativement forte qui l’accompagne souvent ainsi qu’aux gros ganglions qui gonflent dans le cou. Une autre maladie hivernale est la bronchite. Et Andry Razafitsihoarana d’expliquer : « Elle se caractérise pas une toux bas-située, grasse, accompagnée de crachats. Chez l’enfant, elle est souvent la conséquence d’un rhume mal soigné ». Sans oublier l’incontournable grippe. Elle est caractérisée par des frissons, de la fièvre plus ou moins élevée, du mal de tête, une grande fatigue, des courbatures… « Le virus de la grippe est très contagieux. Il en existe de nombreuses versions, qui mutent et changent régulièrement », selon toujours le médecin.

Elgeco, le nouveau champion d’Analamanga a du potentiel !

$
0
0
Le cru 2016 d’Elgeco. Débout de gauche à droite : Bela, Samson, Milhor, Rindra, Haja, Eddit. Accroupis de gauche à droite :  Bila, Tiana, Dany Kely, Ndolo Rasta, Dinho.
Le cru 2016 d’Elgeco. Débout de gauche à droite : Bela, Samson, Milhor, Rindra, Haja, Eddit. Accroupis de gauche à droite : Bila, Tiana, Dany Kely, Ndolo Rasta, Dinho.

Champion de la Ligue d’Analamanga au sein de la 1re division, Elgeco affiche ouvertement ses objectifs de préparer une nouvelle campagne africaine, la troisième de ce club qui se défend d’être plus un club familial que professionnel.

Après avoir goûté à la joie d’une Coupe d’Afrique en 2013 puis en 2014, Elgeco se prend aujourd’hui à rêver d’une nouvelle campagne africaine en apportant, selon son président, Alfred Randriamanampisoa, des corrections pour être plus performant et ne plus chuter au premier tour comme cela a été le cas.

De tous les combats. « Notre défaite aux Seychelles en 2013 où nous étions battus aux tirs au but après les scores de 1 à 2 à l’aller et le retour par 2 à 1 à Mahamasina, se passe de commentaires car nous avons échoué aux tirs au but. », explique avec une pointe de regret Alfred Randriamanampisoa qui a été de tous les combats car il se trouvait déjà aux commandes du club quand il se nommait encore Real Elgeco à Manakara en 2011, pour ensuite fusionner avec St Michel l’année d’après, avant de s’envoler de ses propres ailes en 2013 et les bons résultats qui s’ensuivent.

Car après ce coup d’essai, 2014 a également vu la victoire d’Elgeco en Coupe de Madagascar puis une autre aventure africaine où il était moins chanceux car après avoir réussi un 3 à 2 plein d’espoir à l’aller et ce, en vertu de deux buts marqués à l’extérieur, il se fait surprendre à Mahamasina en concédant le match nul de 1 à 1.

Le président Alfred Randriamanampisoa.
Le président Alfred Randriamanampisoa.

Deux renforts. L’équipe n’est pas si mal comme l’atteste sa victoire de 2 à 0 en Super Coupe de Madagascar contre le CNaPS Sport.

Autant de souvenirs pour Alfred Randriamanampisoa qui ne baisse par les bras en déclarant être prêt à se lancer dans la bataille si possible africaine car cette année, l’opposition est de plus en plus présente. Mais autant le dire, la version 2016 d’Elgeco a du potentiel pour ne citer que son attaquant Bela ou encore les deux défenseurs latéraux, Solo et Bosco, sans oublier le métronome de l’entre-jeu, Dinho.

Le président du club est d’ailleurs satisfait de son équipe même s’il avoue avoir besoin d’un ou deux renforts en cas d’aventure africaine, notamment un attaquant et un défenseur dans l’axe. « Il ne faut pas en mettre trop pour préserver le dynamique de groupe et l’esprit d’équipe », explique-t-il avant d’insister sur l’implication de tout le monde dans cette aventure si par bonheur cela devait arriver.

Clément RABARY

Le Nigérian Samson Kylani est heureux chez Elgeco.
Le Nigérian Samson Kylani est heureux chez Elgeco.

Samson Kylani, le Nigérian de service !

Elgeco peut se vanter d’être le seul club à avoir un joueur étranger dans son effectif. Et pas le moindre puisqu’il s’agit du Nigérian Samson Kylani, ce puissant attaquant qui fait peur à toute la défense dès qu’il lance ses assauts.

Solide, l’ancien étudiant de l’Université de Lagos a tout pour plaire surtout quand il évolue sur sa surface de prédilection, la pelouse synthétique sur laquelle il avait tout appris.

Arrivé on ne sait pas trop comment à Madagascar, Samson Kylani a joué pour le club de Hezami avant de partir tenter ses chances à Maurice sous les couleurs du club de Joachim.

Il y a passé quelque mois avant de revenir à Tana et jouer pour le compte d’Elgeco, le club qu’il ne quitte plus tant il se sent bien dans ce groupe qui lui a appris les rudiments de la langue malgache.

Ne demandez surtout pas s’il veut retourner au Nigeria parce qu’il vous répondra tout de suite qu’il se plaît ici même s’il est obligé de renouveler à chaque fois son permis de séjour.

Dinho recevant le trophée de meilleur joueur 2014.
Dinho recevant le trophée de meilleur joueur 2014.

Dinho élu meilleur joueur en 2014 !

Elgeco a un vrai métronome au milieu du terrain. Dinho, pour le nommer, est un vrai numéro 10 qui distille les bonnes balles pour ses amis même s’il lui arrive aussi de marquer d’un puissant tir des 25 m.

Depuis l’ère Real en passant par St Michel et maintenant Elgeco, Dinho a toujours été là. Fidèle au poste. Avec un talent qui ne se dément pas comme le montre son titre de meilleur joueur de la Coupe de Madagascar en 2014. Ce qui explique sa présence régulière au sein des Barea où il tente de se frayer une place au soleil.

Et si on tarde à lui refaire pleinement confiance, les Seychellois lui ont tendu la perche mais le jeune homme a poliment refusé l’offre. Car partir pour partir, il déteste l’aventure et préfère attendre sagement son heure sous les conseils du président Alfred Randriamanampisoa qui est en train de remuer ciel et terre pour tenter de lui offrir une belle carrière.

« Mes vœux pour Dinho et pour les autres, sont de leur ouvrir la voie du succès pour que leur talent soit reconnu et qu’ils puissent avoir une vie normale avec leur famille », aime à répéter le président Alfred Randriamanampisoa déjà à l’origine du départ de son star, Charles Henri Gladison pour l’USS Tampon où il jouit d’une notoriété certaine. Comme tous ceux qui sont passés dans le moule Elgeco.

L’effectif Elgeco 2016

Le groupe 2016 d’Elgeco a fière allure. Jugez-en plutôt !

Président : Alfred Randriamanampisoa

SG : Robson Hubert

SGA : Ramaroson Aina

Intendant : Rakotonirina Jean Pierre

Entraîneurs :  Rafanomezantsoa Oelison Careca et Raux Auguste Arsène

Entraîneurs des jeunes (U13 , U15 , U17) : Yvon Randrianarisoa et Coco

Joueurs : Kylani Samson, Fanomezana Claudel Bela, Rakotondrabe Rindra, Ranaivoson Ndrantoarimalala, Raveloarison Ardino Dinho, Rajaomazandry Andrinirina Tafarel, Lemitsara Voninahitra, Rakotomavo José, Andrizafera Tefy, Rakotoarinosy Valery, Rakotovelotina, Rafelambolasoa Johny, Eddit Bastia, Tolojanahary Mahefa, Tsitafihy Faralay Jean Chrysostome, Rakotondranaivo Riri, Ravelonjanahary Milhor, Rakotomalala Loïc, Jean Bosco, Coulibaut Tidjane, Razanajatovo Arimora, Ralinarison Tiavina et Nantenaina.

 

 

 


High-5 de la BAD : Similitude parfaite avec les priorités de Madagascar

$
0
0
La délégation malgache, avec le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina.
La délégation malgache, avec le président du Groupe de la BAD, Akinwumi Adesina.

Madagascar sera parmi les pays privilégiés par la BAD, si l’on se réfère à la concordance des 5 priorités de l’institution avec le Plan National des Investissements de la Grande-île, présenté à Iavoloha en fin mars 2016.

 Transformer l’Afrique ! C’est le défi fixé par le Groupe de la Banque Africaine de Développement pour les dix années à venir, d’après la vision stratégique présentée par son président Akinwumi Adesina, aux Assemblées Annuelles, à Lusaka Zambie. En effet, les fameux High-5 ou les cinq grandes priorités de cette institution, vont certainement transformer l’Afrique, avec les efforts et les fonds prévus dans ce cadre. Parmi ces priorités figure l’agriculture sur laquelle le Gouvernement malgache mise beaucoup, d’après le ministre des Finances et du Budget, actuellement chef de la délégation malgache à Lusaka, Gervais Rakotoarimanana. « Comme Madagascar est un pays à vocation agricole, nous devons tirer profit de cette coopération avec la BAD pour avoir des financements afin de booster notre économie », a-t-il indiqué. L’énergie est également dans les High-5 et fait même le thème principal des Assemblées annuelles 2016. « Nous savons qu’aucun développement ne peut se faire sans énergie et que l’on ne peut pas créer des emplois dans l’obscurité. Seulement 15% des malgaches ont accès à l’électricité. Ce taux doit impérativement être amélioré. Certes, la résolution du problème d’énergie est incontournable dans le processus de développement du pays. Cela nous permettra également de mieux préserver l’environnement en réduisant l’utilisation de charbon de bois et des bois de chauffe », a noté le chef de la délégation malgache.

Réformes. L’industrialisation est la troisième priorité des secteurs financés par la BAD. A noter que l’Etat Malagasy procède aujourd’hui à l’amélioration de ses ressources internes, par la formalisation des activités informelles. Malgré ces efforts, le taux de pression fiscale, aux environs de 10%, reste faible par rapport à ceux des autres pays. Cela ne permet même  pas de financer nos priorités, si l’on ne cite que les services pour la santé, l’éducation et les infrastructures, d’après le ministre des Finances et du Budget. « 60% de nos recettes sont encore dédiés aux dépenses de fonctionnement. Pour améliorer les recettes, l’Etat favorise les appuis aux PME, afin d’avoir un secteur privé dynamique. Il  y a également des efforts pour le renforcement de capacités et l’adéquation formations-emplois, pour renforcer le capital humain. Aujourd’hui, le Gouvernement prend des mesures pour appuyer les opérateurs locaux. Nous voulons également attirer les investisseurs étrangers, mais cela concerne surtout les grands investissements. En bref, des réformes sont en cours de mise en œuvre, pour l’amélioration de l’environnement des affaires », a-t-il indiqué.

Commerce. L’intégration régionale est le quatrième point des High-5 de la BAD. En effet, l’enjeu est grand sur le commerce international. « Nous devons tirer profit de nos adhésions aux organisations régionales car des cotisations sont payées. L’objectif est surtout d’exporter nos produits dans ces zones », ont noté les membres de la délégation malgache à Lusaka. Enfin, la cinquième priorité concerne l’amélioration des conditions de vie des ménages. Bref, toutes ces priorités sont évoquées dans le Programme National de Développement de Madagascar, une coïncidence qui devrait faciliter l’obtention de financements auprès de la BAD.

Assemblées annuelles de la BAD : 7 rencontres de coopération pour la délégation malgache

La facilitation de prêts et les nouveaux partenariats sont les principales cibles de la délégation malgache, durant les Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui se déroulent actuellement à Lusaka, en Zambie. Lors d’une rencontre avec la délégation, lundi dernier, l’Eximbank de l’Inde a évoqué de futures coopérations ainsi que la possibilité de bénéficier de dons et de conditions favorables de prêts. Ce même jour, le Gouvernement malgache a pu signer l’obtention d’une avance de 1,1 million USD pour la préparation du projet « Entreprenariat des jeunes dans l’agriculture et l’agro-industrie ». Ensuite, suivait la rencontre avec l’ALSF (Facilité africaine de soutien juridique), concernant les secteurs potentiels pour les futures interventions, ainsi que la coopération, aujourd’hui en cours, sur l’appui dans le secteur du pétrole. Le Fonds OPEP pour le Développement International et le Fonds Koweitien pour le Développement Economique en Afrique ont également affirmé leur volonté de poursuivre la coopération avec Madagascar. De son côté, la délégation française présente aux assemblées a axé les discussions sur les perspectives macroéconomiques de Madagascar, ainsi que sur les projets aujourd’hui en cours avec l’AFD (Agence française de développement). Enfin, la Direction en charge de Madagascar à la BAD a profité de l’occasion pour passer en revue le portefeuille de la BAD pour Madagascar et définir les priorités et les besoins de la Grande-île, pour le prochain Document de Stratégie Pays. A noter que la délégation malgache est conduite par le ministre Gervais Rakotoarimanana, accompagné par le ministre Roland Ravatomanga, le directeur de la Dette Publique Haingotiana Liliane Rajemisa, ainsi que de Jeanine Ravaoarisoa, conseillère technique au sein du ministère des Finances et du Budget.

Antsa R. (Lusaka Zambie)

Le ministre Gervais Rakotoarimanana, chef de la délégation malgache à Lusaka Zambie.
Le ministre Gervais Rakotoarimanana, chef de la délégation malgache à Lusaka Zambie.

Gervais Rakotoarimanana : « La BAD veut intensifier ses appuis pour Madagascar »

 Une délégation de la Banque Africaine de Développement est attendue à Madagascar, en juillet prochain. Cette institution veut intervenir plus, pour le développement du pays, selon le ministre des Finances et du Budget (MFB), également gouverneur de la BAD pour Madagascar, Gervais Rakotoarimanana. Interview.

 

Midi Madagasikara (MM). Le Gouvernement malgache a pu obtenir un financement dès le premier jour des Assemblées annuelles de la BAD. Quelle en est la raison ?

MFB. Nous venons de signer un autre accord de prêt la semaine dernière. Pour celui que vous évoquez, c’est la BAD qui a demandé à faire cette signature ici même. Il était temps car le secteur de l’agriculture figure parmi les priorités de la BAD et également de Madagascar. En effet, il s’agit d’appui à l’entreprenariat pour les jeunes, afin de promouvoir la production agricole et le développement rural. Le projet en question vise à accroitre la production et améliorer la chaîne de valeur agricole depuis la production jusqu’à la commercialisation en passant par la transformation. Cela permet de créer des emplois pour nos jeunes qui représentent 50% de la population. Ce financement va faciliter la préparation des projets des jeunes. Mais nous allons également voir l’entreprenariat pour les femmes. Il faut dire que la coopération avec la BAD est aujourd’hui très intense et s’améliore davantage. Depuis ma prise de fonction au ministère, nous avons signé 8 accords de prêts et de dons avec cette institution ; soit en moyenne, un accord de financement conclu tous les deux mois. Et cela se poursuit encore.

MM. : De nouveaux projets seront-ils donc lancés ?

MFB. Pour l’agriculture, nous avons déjà le PROJERMO (Projet Jeunes Entreprises Rurales dans le Moyen-Ouest), mis en œuvre dans deux régions de Madagascar. Ce projet a pour objectif d’améliorer la chaîne de valeur, pour que les jeunes puissent entreprendre après leurs études. Nous devons faire en sorte que l’Agriculture soit un vrai business, et non plus un moyen de subsistance. Nous avons le marché régional avec la SADC et le COMESA pour exporter. Saisir cette opportunité offre plus de revenu et de création de richesses. Il ne faut pas se limiter au marché local. Par ailleurs, tout cela sera, en premier lieu, au bénéfice de l’économie rurale.

MM. : La BAD met à disposition 12 milliards USD pour l’énergie en Afrique. Pourrions-nous espérer avoir une partie de ce fonds ?

MFB. Nos secteurs prioritaires coïncident avec ceux de la BAD. Donc, l’énergie ne sera pas la seule à être financée. Nous allons négocier pour avoir des financements dans tous les secteurs des High 5. Nous avons le Plan national des Investissements présenté récemment. La BAD pourra financer plusieurs projets dans le cadre de ce plan.

MM. : Jusqu’ici, quel bilan pouvez-vous faire de la participation de Madagascar à ces Assemblées annuelles ?

MFB. Il est aujourd’hui clair que la BAD est prête à accompagner Madagascar pour sortir de la pauvreté. Son engagement est profond et nous avons des signes concrets. D’ailleurs, cette institution était toujours présente même en temps de crise, mais elle compte encore aujourd’hui intensifier ses interventions pour Madagascar. Un simple exemple dans le sud, nous avons des problèmes graves de pauvreté, d’insécurité, de sécheresses. Il faut des solutions pérennes. Et ce partenariat nous aidera sur ce point.

Recueillis par Antsa R. (Lusaka)

Table ronde de haut niveau, aux assemblées annuelles de la BAD.
Table ronde de haut niveau, aux assemblées annuelles de la BAD.

Création d’emplois : Une urgence selon les dirigeants des pays d’Afrique

Des emplois pour les jeunes Africains ! C’est l’intitulé de la table ronde de haut niveau qui s’est tenue mardi dernier dans le cadre des Assemblées annuelles de la BAD, à Lusaka. Les décideurs politiques et chefs d’entreprises ont reconnu que la création d’emplois est désormais une urgence. En effet, 3 millions d’emplois par an sont créés dans l’ensemble des pays africains, alors que 10 à 12 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail, pour la même période. « Nous devons prendre conscience de l’urgence qu’il y a à traiter la question du chômage. Je ne le répéterai jamais assez », a déclaré le président de la BAD, Akinwumi Adesina, au cours des débats.  Pour lui, il faut investir dans le développement des compétences. « Il ne s’agit pas de diplômes, ce ne sont que des étiquettes. Je parle de compétences », a-t-il précisé. Participant à la table ronde, Carlos Lopes, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), a quant à lui souligné la nécessité de revoir intégralement les politiques éducatives en Afrique. Toute réforme de l’éducation doit répondre aux besoins de l’économie et du marché du travail, a-t-il argué. En bref, les dirigeants présents à cette table ronde veulent miser sur l’agriculture, l’industrie et les TIC, pour réduire le chômage et le sous-emploi.

Antsa R. (Lusaka)

 

 

The post High-5 de la BAD : Similitude parfaite avec les priorités de Madagascar appeared first on Midi Madagasikara.

Enseignement technique : Promotion de l’APC pour une meilleure insertion professionnelle des jeunes

$
0
0
Les 25 méthodologues qui vont devenir des inspecteurs pédagogiques en APC.
Les 25 méthodologues qui vont devenir des inspecteurs pédagogiques en APC.

Faire en sorte que les formations pédagogiques aident les étudiants à répondre efficacement aux besoins des entreprises, voire de l’Etat, tel est l’objectif de cette nouvelle méthodologie d’apprentissage dans l’enseignement technique et de formation professionnelle.   

«Depuis toujours, la plupart des centres de formation professionnelle ou les établissements de l’enseignement technique ont eu leur propre manière de transmettre les connaissances et les savoir-faire aux étudiants. Ces diversités de méthodologies d’apprentissage ont parfois tendance à provoquer l’existence de lacunes chez les stagiaires puisqu’ils ne savent plus exactement quelle méthode est la plus efficace. Ce qui ne fait que mettre en péril leur avenir professionnel», explique le Dr Sabir Ratovonasy, directeur de l’Institut National de Formation pour les membres du personnel de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (INFor), rattaché au ministère de l’Emploi, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (MEETFP). Raison pour laquelle, ledit institut, en bénéficiant de l’appui de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a opté pour la mise en œuvre d’une méthodologie d’apprentissage unique et reconnue au niveau international: l’Approche par Compétence (APC).

Education de qualité. La méthodologie APC est une nouvelle approche qui n’exige pas l’utilisation de matériels sophistiqués pour les formations pédagogiques, mais réclame en revanche une éducation de qualité. «Elle s’aligne à l’axe 4 de l’Objectif de Développement Durable qui exige une éducation de qualité pour l’enseignement technique et la formation professionnelle». Cette approche a pour objectif de trouver la meilleure stratégie pour une insertion professionnelle des jeunes après leurs formations. «Après la promotion de l’APC, l’on a constaté que les entreprises se sont rapprochées davantage du ministère de tutelle pour une meilleure insertion des jeunes issus des CFP et des établissements d’enseignement technique. Cela, car les étudiants sont devenus plus assidus après avoir su que les formations dont ils bénéficient dans le cadre de cette méthode sont immédiatement applicables dans les entreprises», témoigne le directeur de l’INFor. Notons que ce dernier est membre de Young African Leadership Initiative Madagascar 2015. Durant le sommet à Washington en août 2015, il a pu rencontrer et poser des questions professionnelles au président des Etats Unis d’Amérique, Barack Obama.

Sonia Michaud, experte envoyée par l’OIF pour assurer les formations des méthodologues, et non moins le Dg  du Collège communautaire de New Brunswick.
Sonia Michaud, experte envoyée par l’OIF pour assurer les formations des méthodologues, et non moins le Dg du Collège communautaire de New Brunswick.

Vers la création de curricula de formation pédagogique

Ainsi, à l’heure actuelle, 25 méthodologues issues de toutes les régions de Madagascar bénéficient d’un renforcement de capacité pour devenir des inspecteurs pédagogiques en APC. Des formations qui entrent dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (PNEFP) déjà votée auprès de la Chambre Basse. «A l’issue de ces formations, ces inspecteurs pédagogiques, forts d’une expérience pédagogique et professionnelle, qui ont une parfaite maitrise de la langue française, avec des diplômes de Licence et de Maitrise, s’attèleront pour créer les curricula de formation respectant les normes internationales à utiliser au niveau de tous les établissements publics de l’enseignement technique et de formation professionnelle à travers le pays», poursuit le Dr Sabir Ratovonasy. Le but est de faire en sorte que les étudiants issus de ces établissements puissent être immédiatement opérationnels et répondre efficacement aux besoins de l’Etat et des entreprises en matière de compétences professionnelles. «Mais pour y arriver, nous avons besoin d’un enseignement technique réactif et d’une formation professionnelle moderne. La modernité est l’assurance de la prospérité. Et dans toute prospérité, il faut qu’il y ait une innovation puisque cette dernière constitue le fondement de la prospérité», confie notre interlocuteur.

Le Dr Sabir Ratovonasy, directeur de l’INFor.
Le Dr Sabir Ratovonasy, directeur de l’INFor.

Les CFP pour les femmes aussi

Après la création des curricula, place à l’analyse de la situation du marché du travail (AST). «Ces méthodologues vont faire en sorte d’avoir des rencontres avec les chefs d’entreprises afin de leur demander directement leurs attentes en termes de compétences des étudiants. Après s’ensuivra la création d’un référentiel de compétence qui conduira à la création d’un référentiel de formation», rajoute le Dr Sabir Ratovonasy. L’APC est à appliquer dans tous les centres de formation professionnelle dans tout Madagascar. Et les établissements privés ne seront pas en reste, selon toujours les explications. «Et ce qui nous réjouit, c’est que les CFP pour les femmes mis en place par la Première Dame, Voahangy Rajaonarimampianina bénéficieront également de ces innovations apportées par l’APC», a déclaré le directeur de l’INFor.

25 curricula avant la fin de cette année

Après les formations de renforcement de compétences, le but est de faire en sorte que les inspecteurs pédagogiques puissent créer chacun un curricula de formation avant la fin de cette année, selon toujours les explications. En d’autres termes, 25 curricula seront créés avant la fin de l’année 2016 par les méthodologues. Puis, ces derniers assureront un partage d’expériences pour d’autres méthodologues. «Et pour ce qui est de l’année 2017, nous allons faire en sorte que tous les établissements publics de formation professionnelle et d’enseignement technique puissent avoir des curricula de formation directement opérationnels», souligne le Dr Sabir Ratovonasy. Mais jusqu’ici, plus de 14 curricula de formation ont déjà été créés par l’INFor, avec l’aide d’autres départements ministériels. Les résultats obtenus ont été palpables, puisque une hausse du nombre de candidats admis au Bac technique session 2015-2016 a été enregistrée après que les curricula de formation aient été harmonisés. A titre d’explications, ces curricula sont les bases de formations qui devraient être appliquées dans toutes les formations pédagogiques de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Mais pour la création d’un curricula, les méthodologues doivent d’abord élaborer les référentiels de métiers qui résultent des besoins des entreprises, pour en arriver à l’élaboration des référentiels de formation qui seront transformés en curricula.

The post Enseignement technique : Promotion de l’APC pour une meilleure insertion professionnelle des jeunes appeared first on Midi Madagasikara.

Saint-Michel natation : Le premier club de Madagascar côté résultats

$
0
0

saint-michelLe plus nombreux car ils sont 93 nageurs licenciés auprès de la fédération. Ils représentent toutes les catégories d’âge de nageurs. Ils sont forts de trois entraîneurs avec Ranaivo Aimé assisté par Gerald et Safidy. Pour arriver à leurs résultats, ils ont huit séances d’entraînement hebdomadaire dans la piscine du collège Saint-Michel Amparibe. Et ajoutez-y six autres séances hebdomadaires dans la piscine de l’Académie Nationale des Sports dans ce bassin de 50m. Si vous voulez rejoindre le club, attendez le début de saison au mois d’octobre. Ils prennent les nageurs (qui savent nager donc) tous azimuts.

Anny Andrianaivonirina

 

Les champions en titre

Au dernier championnat national sur bassin de 50m à Toamasina, Saint-Michel est loin devant en gagnant 14 médailles d’or, 16 médailles d’argent et six de bronze. Le club de Managing la suit avec 12 médailles d’or et à la 3e place le club du CRJS avec 6 médailles d’or.

Les champions en titres sont :

Rabarijaona Murielle 400m QN / 400m NL / 200M QN/ 800M NL

Rakotomavo Stéphane 200M BR/ 100m BR

Rakotomavo John 200M PAP/

Razafimaharo Johane FEM 100m PAP

Rasolonjatovo Heriniavo Mickaël 400M NL/ 100M DOS/200M DOS/50M NL

Relais 4 X 100M NL Hommes Dilan / Stéphane / Francky /John

Le nouveau record de Madagascar en 4 X 100M QN est réalisé par Mickaël /Stéphane /John / Francky.

Classement des nageurs au niveau fédéral : Mickaël en bonne position

Techniquement, pour être classé, chaque nageur doit faire une course de 50m, une autre de 100m ainsi qu’une épreuve de 200m et il a le choix entre les 4 nages. Il existe des cotations correspondant aux réalisations de chacun et on comptabilise les points et l’on a le classement du nageur. Au dernier classement, dans le TOP 10 des dames malgaches, trois nageuses de Saint-Michel sont là avec à la 2e place Murielle Rabarijaona, 4e Rabejaona Antsa et 9e Rabary Johanna.

Dans le TOP 10 de ces messieurs, Mickaël Rasolonjatovo est 2e, Rakotomavo Stéphane 4e, Rakotomavo John 5e et Randriamanalina Johary 8e. Entre Mickaël et Anthony Ralefy, l’écart de points n’est pas énorme avec Ralefy à 4146, 39 et Mickael à 4138, 07 soit une différence de  8 points à peu près sur 4000.

Fin de saison, nouveaux espoirs

nageursEn cette fin de saison, le président du club de Saint-Michel RabaryJaona félicite tous les clubs de natation d’avoir réussi la saison et surtout tire son chapeau à la fédération qui a su assurer sa saison jusqu’à la fin. Rabary Jaona félicite aussi les méritants de son club « cela motive les autres et surtout les plus jeunes à aller plus loin ». A la prochaine saison, il espère une meilleure direction technique « que les prises de dispositions soient plus claires et plus régulières et que les bonnes personnes soient à la bonne place ». Car selon lui, des révisions peuvent être faites pour l’évolution de la natation malgache.

nageuse

The post Saint-Michel natation : Le premier club de Madagascar côté résultats appeared first on Midi Madagasikara.

PROPOSITIONS EMISES PAR LE CERCLE DE REFLEXION ET D’ACTION « NY FIFAMELANA – LE GRAND PARDON » POUR L’AMELIORATION DES LOIS RELATIVES A L’AMNISTIE.

$
0
0

LEMIZO-9Notre cercle de réflexion et d’action célèbrera ses dix années d’existence cette année. Dix (10) ans où les artistes, les olympiens et les journalistes ont clamé haut et fort que le seul moyen de sortir de cette crise interminable « c’est de se pardonner, tout en respectant les jugements de la justice et le Fihavanana ». Il a organisé des conférences de presse, placardé des panneaux géants avant les élections dans tout le pays, participé à tous les débats, conférences, assises … organisés par toutes les associations, les fédérations et institutions mues par le patriotisme. Il fait toujours appel surtout aux politiciens d’arrêter cet engouement pour le pouvoir et l’autorité qui ne répond pas aux besoins primaires des 95% des « Malagasy » vivant sous le seuil de la pauvreté.

1 ) CONFERENCE NATIONALE EN DEMI-TEINTE

Notre pays a subi différentes crises politiques depuis 1972. Plusieurs tentatives de médiation ont été faites par les différentes sociétés civiles, les gens de bonne volonté… Mais tout cela n’a pas donné les résultats escomptés. Heureusement que la FFKM (la fédération des églises chrétiennes de Madagascar) a répondu à l’appel pressant du peuple, a mené une médiation qui laissait les participants libre de s’exprimer. Elle a joué le rôle de facilitateur dans cette conférence et se dit ne pas être responsable des résolutions prises lors de ce sommet. Aussi l’Etat pour montrer son engagement dans ce processus de la réconciliation a-t-il participé activement sur le plan matériel à son bon fonctionnement ? Vu sous cet angle, la FFKM a supplanté le FFM (Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy ou conseil national de réconciliation CNR), car cette institution n’arrivait pas à mettre sur la table de négociation les principaux antagonistes. Il s’est contenté tout simplement de donner des amnisties qui sont une mission d’apaisement a posteriori.

Malgré les efforts menés par la FFKM, on a constaté que le résultat de cette conférence nationale est en demi-teinte. En effet, le président de la République Zafy Albert et le président de la transition Andry Nirina Rajoelina n’ont pas signé la résolution. Les observateurs politiques ont interprété de plusieurs manières ce refus de dernière minute de ces deux Présidents et cela met le peuple tout entier dans l’embarras. Perplexe, abasourdi, médusé… il s’est demandé quelles étaient les raisons qui ont poussées ces deux Présidents à désister ? Etait-ce d’ordre politique ? Et lesquelles ? Etaient-elles vraiment supérieures à l’intérêt de la nation ? Ou s’agissaient-elles seulement d’ego ou d’intérêt personnel ? Si c’est le cas, pourquoi ont-ils mis le peuple tout entier en otage ? La résolution a été signée par trois Présidents et apportaient quelques apaisements, mais le vrai problème reste presque intact. Maintenant la question se pose : où en est-on sur la mise en pratique de cette résolution ? Est-ce qu’elle va tomber en désuétude ? Pourquoi le comité des experts en matière de réconciliation tenterait-il de proroger le délai d’octroi d’amnistie jusqu’à la fin de la transition ? Si tel est le cas, quel genre de transition avions-nous fait ? On a choisi la voie de la réconciliation pour mettre fin à ces différentes crises, mais quel état d’esprit nos dirigeants ont-ils face à cet acte qui nécessite une bonne volonté, de l’humilité de la compassion… Le peuple a trop souffert de crise interminable et la sortie du tunnel resterait-elle dans le futur impossible ? Quel genre de couleuvre nos dirigeants ont-ils avalé ?

Si on se réfère à cette résolution, on se demande où en est exactement la réconciliation à Madagascar ? Les trois Présidents Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina y ont apposé leurs signatures mais ont-ils respecté scrupuleusement leurs engagements !? La question se pose-t-elle aussi du côté des participants, emportés par leur élan de changement radical ? Ils voulaient instaurer l’assemblée constituante qui remplacerait, qui aurait œuvré en parallèle avec l’assemblée légalement constituée ? Notre cercle de réflexion et d’action propose une solution : la première mission du nouveau « Comité de Fampihavanana Malagasy » (CFM) serait de remettre sur la table de négociation les Cinq Présidents Didier Ratsiraka, Zafy Albert, Marc Ravalomanana, Andry Nirina Rajoelina, Rajaonarimampianina Hery et l’ancien Chef d’Etat Ratsirahonana Lala Norbert. Ce CFM doit jouir de la légalité et de la légitimité. On insiste sur le volet légitime, car si on revient sur la désignation des anciens membres du FFM on constatait un népotisme flagrant du côté des deux associations « ray aman-dreny mijoro » et Finoana qui ont profité du désistement du FFKM pour se tailler la part du lion. Une réconciliation réussie est l’œuvre des gens intègres qui peuvent servir de modèle pour tout le peuple.

Notre pays possède ce genre de personnes, mais dommage elles ne sont pas considérées comme telles par nos dirigeants. Elles sont sensibles aux desiderata, aspirations du peuple… et prêtes à les porter aux instances supérieures. Tout cela, c’est le rôle des politiciens, mais hélas beaucoup d’entre eux ont failli à leur mission. Et au nom de la démocratie qui, parfois est dictatoriale, ils se disent élus et c’est la volonté du peuple !!! Là, ils ont trouvé un rempart légal face au cri légitime des électeurs désemparés, désengagés. Nos ancêtres nous réclament le sens du patriotisme qui les avait animés d’antan face aux colonialistes ; mais et maintenant le problème est de toute autre nature : « Sommes-nous prêts à faire taire nos intérêts personnels pour se consacrer à l’intérêt suprême de notre pays ?».

2) AUTORITE MORALE POUR AGIR A PRIORI

Domaine de la loi, l’amnistie est l’œuvre de nos Députés et Sénateurs. Ils doivent s’imprégner de tous les aspects qui façonnent cette amnistie. Ils devraient prendre en considération tous les aspects : social, économique culturel, religion, ethnique, historique… et surtout politique. C’est pour cette raison qu’il devrait y avoir la commission de réconciliation au niveau de notre Assemblée nationale. Le Sénat a déjà créé la sienne qui a déjà eu l’aval de la Haute Cour Constitutionnelle. Si cette commission ne serait pas mise en place, ce projet de lois serait étudié dans le juridisme total par la commission juridique et débattu à la hâte comme d’habitude à l’assemblée générale ; mais il faut mener la réconciliation en tenant compte de tous les domaines précités. En plus, ces élus du peuple doivent avoir des représentants au sein du comité de sélection des membres du « Comité du Fampihavanana Malagasy » (CFM) même cas pour les membres des sociétés civiles qui ont déjà œuvré dans ce domaine. Les futurs membres du CFM devraient être triés dans des conditions très strictes, car ils serviraient de modèle pour le peuple. De nos jours, ce genre de personnes n’ont pas encore la place qu’elle mérite dans tous les milieux. C’est la raison pour laquelle notre pays a subi des crises cycliques de tout genre mais cela ne devrait pas subsister si nous faisons appel à notre sens de bonne volonté de patriotisme. Ces gens (fototr’olona) devraient être reconnus par leur respectabilité et surtout par leur intégrité… Il faut leur donner accès à tous les milieux, si c’est le cas, le peuple se sentirait confiant d’avoir des gens qui les écoutent et qui leur donnent confiance. A priori, on doit mettre en valeur le « fihavanana malagasy » et les personnes qui vont l’appliquer, le mettre en œuvre le maîtrisent et l’appliquent vraiment dans le bon sens ! Donc Le CFM devrait être doté d’une autorité morale et cela devrait s’inscrire dans la loi. S’il n’a pas cette autorité, ses actions seraient mises en cause par les différentes parties belligérantes. Notre pays a besoin de ce genre de personnes, d’interlocuteurs valables capables pour soutenir la bonne cause. Ils doivent agir légalement et en toute sérénité. Ils doivent être traités sur un pied d’égalité, car les foyers de crise se trouvaient partout dans notre pays. Aucune région n’est épargnée, pour que la réconciliation soit acceptée par tous, les conciliateurs devraient être issus de tous ces lieux. Dans ce cas on devrait garder le nombre des effectifs du FFM pour bien faire fonctionner la nouvelle instance judiciaire, justice transitionnelle où le comité de révision des textes sur le CFM a proposé trois commissions Vérité-Pardon, Réparation – Indemnisation et la refondation de la nation et de la République.

3) EN GUISE DE MODELE : ETRE UNIQUEMENT DE NATIONALITE MALGACHE

PRESIDENTSLes futurs membres du FFM doivent n’avoir que la nationalité malgache. Cela donnerait confiance aux citoyens. On a besoin d’un tel gage pour dissiper toute suspicion malencontreuse de nos concitoyens. (Il est temps maintenant de réviser le code de la nationalité sur tous ces aspects. Cela pourrait engendrer un développement économique d’une manière légale sans porter aucun préjudice à quiconque). D’autant plus, les amnisties qu’ils vont prendre auront une valeur morale historique pour la nation, donc les concernés sont tenus de s’y plier. Tout jugement ne satisferait tout le monde, mais il faut le prendre. C’est pour cette raison qu’il ne faut accorder l’amnistie qu’une fois et une seule fois, car cela pourrait engendrer la mise en cause de l’impartialité de cette justice transitionnelle. Dans cette foulée, ces nouveaux membres du CFM ne devraient plus mélanger infraction de droit commun et infraction politique pour que les gens ne posent pas la question de pression extérieure. On ne peut plus poursuivre les justiciables à partir du moment où ils ont bénéficié de l’amnistie qui est une mesure législative de pardon, leurs infractions sont classées parmi les infractions politiques qui les rendent pénalement libres ; mais civilement ils sont tenus d’exécuter les sanctions prononcées à leur encontre sinon la culture de l’impunité persiste toujours et l’Etat n’obtiendrait pas l’adhésion populaire pour le financement du fonds national de solidarité. L’appel du Président de la République à la tribune des Nations Unies pour l’octroi du « peace building fund » (fonds pour la reconstruction de la paix), risquerait aussi d’avoir un impact négatif.

Nary Ravonjy (Fondateur du cercle de réflexion et d’action Ny FIFAMELANA – Le GRAND PARDON)

The post PROPOSITIONS EMISES PAR LE CERCLE DE REFLEXION ET D’ACTION « NY FIFAMELANA – LE GRAND PARDON » POUR L’AMELIORATION DES LOIS RELATIVES A L’AMNISTIE. appeared first on Midi Madagasikara.

Litige foncier : Une véritable casse-tête dans la capitale

$
0
0

MAGROLes affaires de justice se résument à 80% par des litiges fonciers. Ces statistiques en disent long. Un peu partout dans la Grande Ile, des cas précis ont été portés à la connaissance du public opposant la plupart du temps des particuliers aux particuliers, des sociétés aux simples individus et même entre membres d’une même famille. Et le problème est loin d’être résolu, un véritable casse-tête qui cache généralement des magouilles à grande échelle. L’usage de faux documents, l’usurpation de fonction, l’abus d’autorité…les pratiques fallacieuses et délictueuses ne manquent pas d’envenimer la situation. La crise foncière est dûe à une forte exode rurale et un taux de concentration urbaine qui dépasse largement la densité démographique. Mais ce n’est pas tout puisque la guéguerre politique joue aussi un rôle prépondérante sur certains cas, pour ne citer que plusieurs litiges entre les grands opérateurs. Tout dernièrement, le cas opposant la société Tiko S.A et la CCIA à travers le terrain sis à Ankorondrano (Magro) a fait couler beaucoup d’encre. Focus sur les litiges fonciers les plus suivis par les observateurs…

magro1Cas de Magro

« Feuille de route, bail emphythéotique de 40 ans non honorés » selon son DG

Le communiqué signé par le General Manager Andrianaivo Heritiana J.N apporte des précisions sur le cas du terrain sur lequel Magro Ankorondrano est implanté. « Face à la décision de la CCIA d’interdire l’accès de la société TOP-SA , une société du Groupe TIKO, dans l’enceinte de MAGRO à Ankorondrano et ce, malgré les maintes tentatives de conciliations entreprises jusqu’à présent, nous tenons à apporter les précisions suivantes : Un  bail emphytéotique  de quarante ans a été signé le 1er Janvier 1999 entre la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCIA)  et la Société Tiko Oil Products (TOP), alors que Monsieur  Ravalomanana Marc n’était pas encore Président de la République. Ledit bail concerne l’occupation du terrain sis à Ankorondrano par la société TOP-SA. La crise politique de 2009  a contraint les sociétés du Groupe TIKO à cesser toutes ses activités entraînant une perte d’emploi pour des milliers de personnes. Il importe de rappeler que l’article 16  la Feuille de route  de la SADC, devenue une loi nationale, la Loi 2011-014 du  28 Décembre 2011,  stipule qu’en vue de créer une atmosphère sereine et apaisée « le Président , le Gouvernement , l’ensemble de l’administration et toutes les institutions» doivent s’engager, chacun en ce qui le concerne, à mettre un terme  aux poursuites judiciaires  engagées à l’encontre des membres de l’opposition qui pourraient apparaître comme fondées sur des motifs politiques. Or, force est de constater que les décisions prises à l’encontre de la société TOP-SA, ordonnant  l’expulsion de cette  société du terrain de la CCIA sis à Ankorondrano, revêtent indéniablement des motivations politiques étant donné que ladite société appartient au principal opposant du régime illégal de l’époque. La loi est ainsi loin d’être respectée. Jusqu’ici, la société TOP-SA a toujours manifesté sa bonne foi et sa volonté de respecter ses engagements prévus dans le bail et ce, malgré la crise politique  dont elle a été victime. En 2015,   la CCIA a de nouveau autorisé la société TOP de réintégrer les lieux. Il est aberrant de constater qu’en l’espace de quatre mois, le même Ministère  a sorti deux lettres contradictoires. En effet,  le16 Février 2016, le Ministère du Commerce a   encouragé le rétablissement du bail entre la CCIA et le Groupe TIKO à travers une discussion franche et sincère, car cela contribue nécessairement  à la relance de l’économie nationale par la création d’emplois décents et de valeurs ajoutées que cela va générer, contrairement à la lettre envoyée par l’actuel Ministre du commerce en date du 20 Mai dernier. Au fait, il est à souligner que les objectifs de la Société TOP-SA n’est pas une ambition abstraite, mais c’est un objectif  concret. L’existence de ces deux lettres reflète, en effet, un manque de continuité des affaires de l’Etat et laisse apparaître une incohérence dans la prise de responsabilité des dirigeants. Cette situation ne favorise en aucun cas l’instauration d’un climat de stabilité et de sécurité des investissements à Madagascar. En outre, suite aux allégations sur le bris de scellage, nous tenons à confirmer qu’aucune ordonnance autorisant le scellage du portail principal n’a été délivrée par le Tribunal. Le 30 Mai 2016, pour s’acquitter des arriérés 2010-2016, la société TOP, bien qu’elle soit déjà expulsée des locaux, a payé 159.616.000 Ariary auxquelles s’ajoutent les sommes de 15.000.000  d’Ariary réclamée par la CCIA- le tout libellé dans un chèque n° : 64666617 soit 169 616 000 Ariary. Toutefois, la CCIA a daigné refuser ledit paiement. Il est à rappeler,  à toutes fins utiles, que l’article 10 du bail prévoit qu’en cas de résiliation avant terme, ou de renouvellement dudit bail à l’expiration de la période de 40 ans, la CCIA s’engage à accorder à la Société TOP- SA un droit préférentiel à l’égard de toutes autres personnes. Ceci est une condition essentielle et déterminante de la convention. Le Groupe TIKO prône toujours la promotion et le renforcement d’un dialogue inclusif en vue d’un règlement à l’amiable du litige ».

Les terrains des anciens colons concernés par les litiges

D’après un rapport de l’Observatoire du foncier publié l’année dernière, 31% de l’ensemble des litiges fonciers portés devant les tribunaux concernent les propriétés titrées. La résolution du cas des terrains d’anciens colons devrait contribuer à faire régresser ce problème. L’Observatoire du foncier estime qu’à moyen terme, il est évident que la recherche d’une solution pérenne, légale et socialement acceptée pour ces terrains immatriculés au nom d’anciens colons, incombe à la réforme foncière. Mais pour l’heure, la transition habilitée uniquement à gérer les affaires courantes, ne permet pas de trancher en la matière, notamment sur le plan légal. Voilà pourquoi l’administration foncière ne peut engager des initiatives que sur des terrains d’anciens colons transférés à l’Etat malagasy et faisant l’objet d’une occupation.  D’après l’Observatoire du foncier, le sort des terrains titrés au nom d’anciens colons et de leurs occupants actuels a toujours suscité des débats passionnés dans les instances législatives et ministérielles, au niveau de la société civile et des associations militant pour le droit des paysans.

(Source : EDBM 2013)

The post Litige foncier : Une véritable casse-tête dans la capitale appeared first on Midi Madagasikara.

Dossier : La monnaie et l’émission monétaire malgache

$
0
0

VOLAOn attribue aux immigrés arabes et persans installés sur les côtes Nord-est et Nord-Ouest de l’île dès le XIIe siècle, peut-être même dès le Xe siècle, l’introduction des premières pièces de monnaie à Madagascar.

Mais ce n’est qu’au XVIIe siècle qu’elles commencèrent à se répandre dans tout le pays. Prises d’abord comme bijoux et objets de curiosité, les pièces d’argent furent acceptées peu à peu par les habitants comme marchandise dans les opérations de troc. Durant cette période et jusqu’en 1926, Madagascar n’a pas connu de monnaie qui lui soit propre. Les signes monétaires utilisés étaient alors constitués par des pièces d’argent européennes ou sud-américaines. Le code des 305 articles, promulgué le 29 mars 1881 sous le règne de Ranavalona II, déterminait officiellement la liste des monnaies admises dans la circulation: « les piastres quelles qu’elles soient: Ngita (piastres espagnoles), Tanamasoandro (piastres mexicaines), Tsangan’olona (piastres françaises), Tokazo (piastres boliviennes), Malamakely (pièces du Consulat et du 1er empire), Behatoka (pièces à l’effigie de Louis XVIII) ou Tombotsisina (pièces de l’Union latine, doivent être acceptées au même taux et échangées de même du moment qu’elles sont de bon aloi ». La monnaie subdivisionnaire n’existait pas. Celle-ci était remplacée selon la tradition par des gragments de piastres depuis la règne du roi Andriamasinavalona (1675-1710). Une piastre pouvait être subdivisée en 720 parties dénomée chacune « variraiventy ». Toujours selon la tradition, ce fut le roi Andrianampoinimerina (1787-1810) qui, le premier, réglementa les balances et les poids utilisés pour estimer la valeur de la monnaie coupée. Auparavant, ceux-ci n’étaient pas uniformes. Cette règlementation se poursuivit sous les règnes des souverains successifs (Ranavalona I, II et III).

Durant la période coloniale (1896-1960) jusqu’en 1925. La période qui suivit la proclamation de la loi d’annexion (26 août 1896) fut marquée par l’introduction à Madagascar de la monnaie française qui entraîna le retrait de la monnaie coupée. Pendant la Première Guerre Mondiale, pour remédier à l’insuffisance de monnaie divisionnaire, le Gouvernement Général de Madagascar autorisa l’émission d’une monnaie de nécessité constituée par des timbres-poste de 5, 10, 15, 20 et 50 centimes, et 1 et 2 francs collés sur un carton fort portant au dos le dessin d’un chien, puis celui d’un bœuf. Ils ont été retirés de la circulation à partir de 1922 pour être remplacés par des jetons des Chambres de Commerce de France en bronze-aluminum, de 50 centimes, 1 et 2 francs, et par des pièces de nickel de 5, 10 et 15 centimes.

De 1925 à 1950: la Banque de Madagascar. La loi du 22 décembre 1925 portant création d’une banque d’émission, la Banque de Madagascar, institua pour la première fois une monnaie spécifiquement malgache, le « franc » possédant ses signes monétaires distinctifs, émis en 1926. Il s’agissait des billets de 5, 10, 20, 50, 100 et 1000 francs. Il faut souligner que jusqu’en 1945, le franc utilisé à Madagascar avait une valeur identique au franc utilisé en France métropolitaine. En 1945, à l’issue de la Seconde Guerre mondiale et alors de la dévaluation du franc métropolitain, il fut créé le franc CFA (Communauté Financière Africaine) qui fut alors la monnaie utilisée au niveau des colonies françaises d’Afrique, y compris Madagascar.

De 1950 à ce jour. Le 29 mars 1950, la Banque de Madagascar devient la Banque de Madagascar et des Comores. Très rapidement de nouveaux billets de 50, 100, 500, 1000 et 5 000 francs furent émis. A la suite de l’accession de Madagascar à l’Indépendance le 26 juin 1960, il fut créé en 1960 l’Institut d’Emission Malgache qui assurait, toujours dans le cadre de la Zone franc, l’émission d’une monnaie propre à l’île. A compter du 1er juillet 1963, la monnaie ayant cours légal sur le territoire de la République malgache prit la dénomination de franc malgache (FMG). Les premiers billets de 50, 100 et 500 FMG furent émis en 1964. Puis en 1965, ce fut le tour des pièces de 1 et 2 FMG. En 1966, ce furent les billets de 1 000 et 5 000 FMG et la pièce de 5 FMG et enfin en 1970, les pièces de 10 et 20 FMG. Lorsque Madagascar quitta la Zone franc en 1972, le franc malgache fut déclaré inconvertible en novembre de cette année et un système de réglementation des changes fut mis en place. La Banque Centrale de la République Malgache (BCRM), créé par l’ordonnance n°73-025 du 12 juin 1973, prit la relève de l’Institut d’Emission Malgache dans le domaine de l’émission de billets et pièces. L’unité monétaire est demeurée le franc malgache.

(source : Banque Centrale de Madagascar)

The post Dossier : La monnaie et l’émission monétaire malgache appeared first on Midi Madagasikara.

Dossier : Forces et faiblesses des Barea

$
0
0

BareaFaire un grand dossier sur les Barea est devenu incontournable aujourd’hui tant tout le monde en parle. En bien il y a seulement quelques mois et en mal depuis le naufrage de 6 buts à 1 au Stade Rabemananjara face aux Léopards congolais.

Sans se vanter pouvoir détenir la vérité, Midi Madagasikara fait aujourd’hui un vaste tour d’horizon des forces et faiblesses des Barea. Une vérité sans fard où il appartient à tout un chacun de prendre ses responsabilités car quoiqu’on dise, le football reste et restera le sport roi.

Exploit. Encensé après avoir tenu en échec le Sénégal, le onze malgache est tout passé d’un exploit en menant par 2 à 0 au score avant de se faire rattraper dans les toutes dernières minutes du match. Un exploit qui faisait déjà suite à une troisième place au Cosafa Cup où les Barea ont créé une énorme surprise en battant le Ghana en Afrique du Sud.

Il y a eu ensuite la victoire de 3 à 0 contre le Centrafrique et même le match nul contre l’Angola (0 à 0) sans oublier la manière où Faneva Ima, Carolus et les autres ont fait trembler le Stade des Martyrs à Kinshasa en tenant tête aux Léopards et s’incliner par 2 buts à 1 vers la fin.

Des performances énormes qui ont fait qu’aujourd’hui Madagascar se trouve à la porte du top 100 mondial, à la 108e place pour être précis.

Inutile d’épiloguer longtemps pour dire que pendant cette saison faste, les Barea ont montré l’étendue de ses forces même si l’effectif est loin d’être pléthorique car en dehors de la 3e place au Cosafa Cup des joueurs locaux, il y a surtout l’apport des expatriés conduits par Faneva Ima Andriatsima de Créteil mais aussi de Carolus Andriamahitsinoro du Mouloudia d’Alger ainsi que Abel Anicet Andrianantenaina du Ludogorets bulgare. A l’étage juste en dessous on citera Voavy Paulin du club algérien de Constantine, Dafé de Tourcoing en France et Mamy Gervais Randrianarisoa de l’AS St Pierroise à la Réunion qui font partie du lot des expatriés, du moins les plus réguliers.

Equipe idéale. Il ne faut d’ailleurs pas oublier de vue le fait que la Fédération Malgache de Football a cassé sa tirelire pour faire venir tous ces joueurs et que finalement dans l’affaire, elle est plus à plaindre qu’à blâmer lorsque cela ne marchait pas.

Ce n’est pourtant pas l’équipe idéale car pour tout dire et aborder les faiblesses des Barea, Madagascar n’a pas de joueurs évoluant dans les grands clubs européens. Malgré tout l’estime qu’on a d’eux, ils font encore partie d’une frange de seconde zone.

Les grandes nations, africaines notamment, tirent leur force de leurs expatriés évoluant au plus haut niveau. On mentionnera volontiers l’équipe du Sénégal où tous les joueurs sont en Europe. Et pas des moindres à l’image de Sadio Mané du Southampton qui à 24 ans, rivalise avec les meilleurs en Angleterre. Il fut un temps où le Sénégalais a été nominé joueur du mois aux côtés d’Alexis Sanchez d’Arsenal, Anthony Martial de Man U mais aussi la star montante de Liverpool,  le Belge Christian Benteke.

Et si on ajoute le portier de Rennes, Abdoullaye Diallo, mais aussi le capitaine des Lions qui fait partie des cadres de West Ham, Cheikhou Kouyaté, on comprend pourquoi on se faisait battre par ces hommes d’Aliou Cissé à Dakar.

Franck et Tana Formation. Parmi nos faiblesses notoires, on citera volontiers l’encadrement. Les meilleures nations africaines ont des coaches étrangers. Et même si sur ce chapitre, Aliou Cissé du Sénégal se trouve être l’exception qui confirme la règle.

Franck Rajaonarisamba est certes de loin le meilleur entraîneur malgache et on a beau multiplié les stages et autres tests, il est toujours resté le major de chaque promotion. Mais dimanche, il s’est rendu coupable de ne pas avoir su tirer des leçons de la méforme de deux de ses protégés en l’occurrence François et Dina qu’il avait eu sous sa cape quand il était aux commandes de Tana Formation. On peut en dire autant de Fabrice, lui aussi un ancien de Tana Formation. En clair, les Barea de dimanche à Mahajanga comportaient en leur sein des maillons faibles se trouvant dans l’épine dorsale occasionnant ainsi un boulevard dans lequel Bolasie (Crystal Palace) et Mpoko (Chievo Verone) se sont engouffrés à cœur joie.  C’est dire que la tâche est compliquée pour une équipe qui souffre énormément de la comparaison. Et elle l’était encore plus après le forfait de nombreux expatriés.

Caprice de stars ! Incroyable mais hélas vrai, tous nos meilleurs expatriés ont poliment refusé de venir pour le match contre la RDC de dimanche dernier. Certes on admet qu’il n’y pas véritablement d’enjeu sauf que battre la RDC aurait encore permis aux Barea de monter dans la hiérarchie mais de cela, ils n’ont rien compris. Et puis après tout, une victoire est toujours bonne à prendre.

Ils ne sont pourtant pas blessés comme cela laisse supposer en pareil cas. Et si on comprend Faneva Ima Andriatsima de vouloir rester en France pour régler son cas après que Créteil ait descendu en National et aborder des pourparlers avec Ajaccio pour rester en Ligue 2, on ne peut pas dire autant de Carolus Andriamahitsinoro qui a opté pour des vacances certes méritées avec son club après la victoire en championnat d’Algérie de l’USMA ou de Abel Anicet Andrianantenaina qui se dit ne pas être à 100% alors que Ludogorets venait de s’offrir le titre de champion de Bulgarie.

Même Dafé n’est pas exempt de tout reproche puisqu’il affirme vouloir rester auprès de sa femme et de son enfant qui venait de naître. Vous parlez d’un caprice de stars ?

Le FC-BFV, une exception ! S’il y a une équipe qui a marqué l’histoire du football malgache, c’est bien le FC-BFV qui s’est hissé jusqu’en demi-finale de la Coupe d’Afrique des clubs en 1996 où il a été battu dans des conditions exécrables par les Nigérians du Bendel Insurance après avoir sorti au tour précédent les Algériens du Mouloudia, l’actuel club de Carolus Andriamahitsinoro.

La belle époque en fait mais une réussite autant le dire collective allant de la conjugaison des efforts entre la banque BFV/SG et l’Etat mais de l’implication des joueurs obéissant aux doigts et à l’œil l’entraîneur « Raglady » Claude Ravelomanantsoa.

C’est un tout en fait mais ce succès fut un bel exemple tant dans le fond que dans la forme. Mieux encore il montre que les résultats suivent pour peu que tout le monde mette la main à la pâte. Et à l’époque, le président Didier Ratsiraka s’est personnellement investi en offrant non seulement une subvention mais aussi son avion personnel avec lequel le FC-BFV a réalisé tous ses déplacements de la Zambie en Algérie en passant par le Nigeria.

Le plus en fait car outre le voyage moins fatiguant, le groupe pouvait emmener dans ses bagages tout ce dont il avait besoin avec le « vary mena », l’Eau Vive et même les ingrédients nécessaires à un plat bien de chez nous.

Quand on y greffe la présidente du club, une Annette Mboty qui a cette capacité de trouver les mots justes pour encourager ses joueurs, alors on comprend pourquoi l’équipe est allée si loin. Une exception…

L’exemple des Léopards congolais. Il n’y a pas de miracle en football. Seuls les pays ayant des joueurs évoluant au plus haut niveau réussissent. C’est le cas notamment de la République Démocratique du Congo et de ses Léopards qui viennent de s’illustrer en tenant en échec la Roumanie, l’adversaire de la France lors de ce vendredi.

Les Léopards de la RDC sur la pelouse du Stade Alexandre Rabemananjara.
Les Léopards de la RDC sur la pelouse du Stade Alexandre Rabemananjara.

« C’est vrai qu’on voit désormais la RDC d’un autre œil et qu’on nous invite à servir de sparring partner aux grands d’Europe comme c’était le cas devant la Roumanie en Italie », commente avec une fierté non feinte l’entraîneur des Léopards, Florent Ibenge. Ce qu’il n’a pas dit, c’est que c’est grâce à un effectif pléthorique.

Pour revenir au match de dimanche à Mahajanga, la RDC a fait figurer dans son onze de départ cinq joueurs de la Premier  League anglaise avec  Firmin Mubele Dombe et Yannik Bolasie de Crystal Palace, Chancel Mbemba de Newcastle, Jacques Maghoma de Birmingham et le capitaine Gabriel Zakuani de Peterborough. Si on ajoute Paul José Mpoku du Chievo Verone en Italie et Cédric Bukambu de Villareal en Espagne, alors on devait  admettre que ces Léopards sont forts, très forts.

En face en effet, les Barea, ou ce qui en restait, ne peuvent pas soutenir la comparaison.

Et Madagascar se trouve encore très loin dès qu’on aborde le volet motivation.

Sur ce chapitre en effet, les Léopards ont non seulement eu droit à un stage en Europe mais ils ont également bénéficié d’un avion spécial dont les frais sont supportés par l’Etat congolais. Et comme si cela ne suffisait pas, le président Joseph Kabila a promis une prime individuelle de 5000 euros en cas de qualification pour la CAN 2017.

Dossier réalisé par Clément RABARY

The post Dossier : Forces et faiblesses des Barea appeared first on Midi Madagasikara.


Régime politique d’inspiration socialiste

$
0
0
Didier Ratsiraka du temps de la IIe République.
Didier Ratsiraka du temps de la IIe République.

La République démocratique malgache, dite également République démocratique de Madagascar1 ou Deuxième République de Madagascar, est le régime politique en place à Madagascar de 1975 à 1992. D’inspiration socialiste, le régime a été considéré comme apparenté aux régimes de type communiste, et comme faisant partie du « bloc communiste » du continent africain. Issue d’une transition militaire provoquée par la contestation étudiante contre la Première République du social-démocrate Philibert Tsiranana, la Deuxième République, qui se proclamait révolutionnaire, a suivi des principes de dirigisme économique, de non-alignement et de malgachisation. Le régime prend fin en 1992, date à laquelle est proclamée la Troisième République.

La transition militaire du général Ramanantsoa, qui se veut neutre et inclusive, rencontre des difficultés à mener le pays à cause de divisions idéologiques jusqu’au sein même du Gouvernement, ce qui amène Gabriel Ramanantsoa, officier conservateur et respectueux de la légalité, à démissionner en faveur du colonel de gendarmerie Richard Ratsimandrava, jusqu’alors Ministre de l’Intérieur. Le jeune officier, théoricien d’un socialisme paysan centré sur le Fokonolona, est cependant assassiné après seulement une semaine à la tête de l’État, dans des circonstances obscures et toujours non élucidées4.

Le directoire militaire, temporairement présidé par le général Gilles Andriamahazo, se transforme un mois plus tard en Conseil suprême de la Révolution, sous l’impulsion des idées nationalistes, sociales et anti-coloniales qui dominent l’opinion publique malgache des années 1970.

La nouvelle institution se choisit un président en la personne de Didier Ratsiraka un autre jeune officier, capitaine de frégate et jusque-là Ministre des Affaires étrangères6. Une nouvelle constitution d’inspiration socialiste, ainsi qu’une Charte de la Révolution malgache (expliquée à travers un « petit livre rouge », le Boky Mena) sont soumises à la décision du peuple par référendum.

La Constitution est adoptée le 21 décembre 1975, Didier Ratsiraka élu Président de la République pour un mandat de sept ans, le Parlement rétabli sous la forme d’une Assemblée nationale populaire (Chambre basse) et d’un Conseil suprême de la Révolution (Chambre haute), et la fonction de Premier ministre réapparaît ; la République démocratique malgache est proclamée le 30 décembre 1975.

L’activité politique est subordonnée à l’adhésion obligatoire au Front national de défense de la Révolution (FNDR), le régime est dans les faits dominé par le parti du président Ratsiraka, l’Arema. La constitution précise : « Les activités politiques au sein de la République démocratique malgache (RDM) s’exercent exclusivement à l’intérieur du Front. (…) Seuls les partis révolutionnaires figurant sur la liste citée ci-dessus sont autorisés à déployer des activités politiques ». Dans les faits, le FNDR ne parvient pas à fonctionner comme un parti unique, étant divisé en multiples tendances7.

Malgré une politique internationale tiers-mondiste et de rapprochement avec l’Est (URSS, Corée du Nord) pour contrebalancer l’influence jugée excessive de l’ancienne puissance coloniale (la France), les difficultés économiques obligent l’État malgache et son « Amiral rouge » à se lier au FMI et à négocier le rééchelonnement de sa dette auprès du Club de Paris à partir du milieu des années 1980, procédant à une libéralisation économique prudente.

Le multipartisme est pleinement rétabli par la révision constitutionnelle de décembre 1988, même si les textes fondamentaux du « socialisme croyant » demeurent.

Page réalisée par Dominique R et Eugène R.

The post Régime politique d’inspiration socialiste appeared first on Midi Madagasikara.

Didier Ratsiraka : Retour au pouvoir en 1996

$
0
0

Chassé du pouvoir en 1993 par les « Forces Vives » qui a placé le Pr Zafy Albert à la tête du pays, Didier Ratsiraka était forcé en exil à Paris pendant quelques années. En 1996, après l’empêchement du président de la République Zafy Albert, il a fait retour au pays et s’est présenté aux Présidentielles dont le premier tour a été organisé le 03 novembre 1996. Au 1er tour, Didier Ratsiraka a obtenu 36,61% des voix contre 23,39% pour le président sortant Zafy Albert. Il a remporté à une majorité controversée de 50,721% le second tour qui s’est déroulé le 29 décembre 1996. Cette victoire lui a permis de diriger de nouveau le pays pour un mandat de 5 ans. Le 31 janvier 1997, l’Amiral Didier Ratsiraka a été déclaré deuxième Président de la 3e République par la Haute Cour constitutionnelle, en ayant proposé un modèle de développement alternatif pour une « République humaniste et écologique », et promis la construction de 35.000 logements. Les principaux candidats en sus de l’Amiral étaient Albert Zafy, Norbert Lala Ratsirahonana , Herizo Razafimahaleo. La déception a été constatée parmi les jeunes artisans de sa victoire dont José Andrianoelison, président du CERES (Cercle d’Etudes et de Rélexion économiques et social) qui aspirait, selon les rumeurs à devenir Premier Ministre, mais c’est Pascal Rakotomavo que le président a nommé à ce poste.

Provinces autonomes. Le nouveau président a fait organiser le 15 mars 1998 un référendum sur la décentralisation et la mise en place des « provinces autonomes ». Le « Oui » a remporté avec 50,96% des voix. Le parti AREMA a fait un retour en force en remportant une confortable majorité aux Législatives de mai 1998 où il a présenté des candidats dits d’ouverture. Résultats : 63 sièges pour l’AREMA, 16 sièges pour le LEADER-Fanilo, 14 sièges pour l’AVI, 11 sièges pour le RPSD, 06 sièges pour l’AFFA, 03 sièges pour le MFM, 3 sièges pour l’AKFM-Fanavaozana, 01 siège pour le CSCD, 1 siège pour le GRAD-Iloafo et 32 sièges pour les Indépendants. Le  règne de l’Amiral Rouge a été menacé en décembre 1999 par l’élection de Marc Ravalomanana à la mairie de la Capitale. Le jeune capitaine d’industrie de l’époque a remporté, sous l’étiquette « Tiako Iarivo », les élections municipales en battant l’ancien Premier Ministre Guy Willy Razanamasy. Didier Ratsiraka a nommé Tantely Andrianarivo, son ancien Ministre de l’Industrie, à la Primature et Pierrot Rajaonarivelo comme vice-premier ministre chargé des Finances et du Budget.

Recueillis par R. Eugène

The post Didier Ratsiraka : Retour au pouvoir en 1996 appeared first on Midi Madagasikara.

La Deuxième République de Madagascar

$
0
0
L’Amiral Didier Ratsiraka a dirigé la Deuxième République pendant 16 ans.
L’Amiral Didier Ratsiraka a dirigé la Deuxième République pendant 16 ans.

La Deuxième République dite RDM (République Démocratique de Madagascar), fondée sur la Constitution du 31 décembre 1975 a duré 16 ans, de janvier 1976 à septembre 1992. Le départ de l’Amiral Didier Ratsiraka a été suivi d’une nouvelle période transitoire marquée au début par la révision constitutionnelle rétablissant le pluralisme politique à Madagascar. Capitaine de Corvette à l’époque, Didier Ratsiraka a été élu le 4 novembre 1936, par le Directoire militaire comme président du Conseil suprême de la Révolution, chef du Gouvernement et chef de l’État (16 voies sur 18). Le 15 juin 1975, le Capitaine de corvette Didier Ratsiraka était coopté à la direction du Conseil suprême de la Révolution, Chef d’Etat et Chef de Gouvernement,  par ses pairs du Directoire militaire, après avoir, trois années durant, animé la diplomatie malgache.

Révolution socialiste. Le Comité national de direction militaire a été alors remplacé par un Comité national de la Révolution et La Grande Ile a entamé sa Révolution socialiste. Le 21 décembre 1975, Didier Ratsiraka était maintenu au pouvoir à la suite d’un vote référendaire où les Malgaches ont approuvé par une majorité écrasante (95,57%) la Charte de la Révolution socialiste et la nouvelle Constitution instituant la Deuxième République. La nouvelle Constitution de la République Démocratique de Madagascar a été promulguée le 30 décembre 1975. Le 04 janvier 1976, Didier Ratsiraka est devenu premier président de la Deuxième République. Sur le plan international, Didier Ratsiraka a prôné une politique tous azimuts. La République démocratique de Madagascar a été donc proclamée le 30 décembre 1975 par un Didier Ratsiraka plus populaire que jamais. Porté par cet élan, il a promis un progrès économique et culturel rapide, fondé sur une politique de non-alignement, de décentralisation administrative et de planification économique rigoureuse.

Livre Rouge. Didier Ratsiraka a créé en mars 1976 le parti Avant-garde de la Révolution Malgache ou Arema, parti gouvernemental dont il était le secrétaire général et qui a dominé ensuite la vie politique malgache. Dans la foulée, sous inspiration maoïste, il a publié un petit « livre rouge » où figurent les grandes lignes de la Révolution. Didier Ratsiraka a alors mis en place une République de style socialiste, autoritaire, fortement centralisée, basée sur une économie nationalisée. L’Etat a contrôlé tous les échanges avec l’extérieur et a fermé plusieurs ambassades. L’activité économique de Madagascar s’était alors dégradée progressivement au fil des années. La Révolution a aussi touché l’éducation avec la grande vague de malgachisation de l’enseignement. Au bout d’une quinzaine d’année, la Grande Ile s’est retrouvée parmi les pays les plus pauvres de la planète. Néanmoins, durant cette période, Ratsiraka a été réélu à deux reprises, en 1982 et en 1989.

Recueillis par R. Eugène

The post La Deuxième République de Madagascar appeared first on Midi Madagasikara.

Les droits des enfants dans le cadre des droits de l’homme

$
0
0

dossLes droits de l’homme concernent tous les groupes d’âge et les enfants ont les mêmes droits que les adultes. Mais en raison de leur vulnérabilité, ils ont aussi des droits spécifiques qui reconnaissent qu’ils ont besoin d’une protection spéciale.

Concrétisation d’une promesse. Il y a presque 25 ans, le monde a fait une promesse aux enfants : que nous ferions tout notre possible pour protéger et promouvoir leurs droits de survivre et de se développer, d’apprendre et de s’épanouir, de faire entendre leur voix et d’atteindre leur plein potentiel. Cette année, alors qu’approche le 25e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE), il y a de quoi se réjouir : qu’il s’agisse de la baisse de la mortalité infantile, de la hausse du nombre d’élèves scolarisés, ou des horizons nouveaux qui s’ouvrent aux filles. Malgré ces avancées globales, de nombreux enfants restent encore à la traîne. Les défis anciens se sont combinés à de nouveaux problèmes et privent de nombreux enfants de leurs droits et des bienfaits du développement.

Protéger et faire appliquer les droits des enfants. La Convention relative aux droits de l’enfant énonce les droits qui doivent être respectés pour que les enfants puissent développer tout leur potentiel, être à l’abri de la faim et du besoin, et être protégés de la négligence et des mauvais traitements. Elle reflète une nouvelle vision de l’enfant. Les enfants ne sont pas la propriété de leurs parents, pas plus qu’ils ne sont des bénéficiaires passifs de notre charité. Ce sont des êtres humains et ils sont sujets de leurs propres droits. La Convention voit l’enfant en tant qu’individu et membre d’une famille et d’une communauté, et lui reconnaît des droits et des responsabilités qui correspondent à son âge et à sa maturité. En envisageant ses droits de cette façon, la Convention englobe tous les aspects de la vie de l’enfant. La Convention, et le fait qu’elle ait été acceptée par tant de pays, a permis d’étendre la reconnaissance de la dignité humaine fondamentale de tous les enfants, tout en mettant l’accent sur le besoin urgent de garantir leur bien-être et leur développement. La Convention affirme clairement que tous les enfants ont droit à une qualité de vie de base, qui ne doit pas rester le privilège de quelques-uns.

Passer de droits abstraits à la réalité. En dépit de ces droits, les enfants souffrent de la pauvreté, du manque de logis, de mauvais traitements, de la négligence, de maladies évitables, d’un accès inégal à l’éducation et de procédures judiciaires qui ne tiennent pas compte de leurs besoins spéciaux. Ces problèmes se rencontrent aussi bien dans les pays industrialisés que dans les pays en développement. La ratification quasi-universelle de la Convention reflète l’adhésion du monde au principe des droits de l’enfant. En ratifiant cet instrument, les gouvernements déclarent leur intention de mettre cet engagement en pratique. Les États parties sont tenus d’amender leur législation et d’adopter de nouvelles lois et de nouvelles politiques pour mettre pleinement en œuvre la Convention; ils doivent envisager toutes les mesures à prendre en fonction de l’intérêt supérieur de l’enfant. Mais ils ne sont pas les seuls concernés, tous les membres de la société doivent participer. Les normes et les principes énoncés dans la Convention ne deviendront réalité que lorsqu’ils seront universellement appliqués dans les familles, à l’école et dans toutes les institutions qui offrent des services aux enfants, dans les communautés et à tous les niveaux de l’administration.

Un instrument ayant force obligatoire. La Convention relative aux droits de l’enfant est le premier instrument juridique international ayant force obligatoire qui énonce toute la panoplie des droits de l’homme civils, culturels, économiques, politiques et sociaux. En 1989, les dirigeants mondiaux ont décidé que les enfants devaient avoir une convention spéciale juste pour eux, car les moins de 18 ans ont souvent besoin d’une protection et d’une assistance spéciale. C’était aussi un moyen de s’assurer que le monde reconnaissait que les enfants, eux aussi, avaient des droits. Dans 54 articles et deux Protocoles facultatifs, la Convention énonce les droits fondamentaux qui sont ceux de tous les enfants du monde : le droit à la survie; le droit de se développer dans toute la mesure du possible; le droit d’être protégé contre les influences nocives, les mauvais traitements et l’exploitation; et de participer à part entière à la vie familiale, culturelle et sociale. Les quatre principes fondamentaux de la Convention sont la non-discrimination; la priorité donnée à l’intérêt supérieur de l’enfant; le droit de vivre, de survivre et de se développer; et le respect des opinions de l’enfant. Tous les droits reconnus dans la Convention sont inhérents à la dignité humaine et au développement harmonieux de chaque enfant. La Convention protège les droits des enfants en fixant des normes en matière de soins de santé, d’éducation et de services juridiques, civils et sociaux. En acceptant d’honorer les obligations stipulées dans la Convention (en la ratifiant ou en y adhérant), les gouvernements se sont engagés à défendre et à garantir les droits des enfants, ainsi qu’à répondre de ces engagements devant la communauté internationale. Les États parties à la Convention sont tenus de concevoir et de mettre en œuvre des mesures et des politiques qui tiennent compte de l’intérêt supérieur de l’enfant.

Source : UNICEF 

Les droits des enfants à Madagascar

Indice de Concrétisation des Droits de l’Enfant: 5,63 / 10

Population : 24,9 millions

Population de 0 à 14 ans : 43,1 %

Espérance de vie : 64,7 ans

Mortalité des moins de 5 ans : 36 ‰

The post Les droits des enfants dans le cadre des droits de l’homme appeared first on Midi Madagasikara.

Le début de la troisième République

$
0
0

IavolohaLa IIIe République fut proclamée le 19 août 1992. Une nouvelle Constitution est adoptée, fondée sur le pluralisme politique et la démocratie, qui équilibre les pouvoirs entre un président élu au suffrage universel et une Assemblée nationale souveraine. Après l’effondrement du régime Ratsiraka, un des leaders du soulèvement populaire de 1991 monte au pouvoir. Il s’agit du Professeur Zafy Albert. Le 16 août, les élections législatives donnent une majorité parlementaire confuse, mais favorable au président Zafy. Sur le plan économique, le gouvernement suit les conseils de Fonds monétaire international et de la Banque mondiale : désengagement de l’Etat, économie mixte laissant une part importante à l’initiative privée, réforme monétaire destinée à favoriser les investissements et à rendre à terme le franc malgache convertible. Cette réforme très contestée, entreprise début 1994 entraîna un « flottement » du franc malgache, qui perdit de sa valeur, laissant dans l’inquiétude autant les opérateurs économiques que la population.

Destitution. Pendant ce même temps, les tensions entre le président Zafy et le Premier ministre Ravony éclatèrent au grand jour. Cette confrontation atteindra son paroxysme avec la motion de censure déposée par les partisans du président et rejetée par l’Assemblée nationale. Estimant ne pas avoir dit son dernier mot, le président Zafy soumet à un référendum, le 17 septembre 1995, une modification constitutionnelle déléguant au président (et non plus à l’Assemblée nationale) le pouvoir de nommer et de révoquer le Premier ministre. Le « oui » l’emporte, le régime se présidentialise. Désormais le président et le gouvernement sont en principe unis, face à une Assemblée nationale où s’est recomposée une majorité qui leur est hostile. Au bout du compte, en cinq années, « l’homme au chapeau de paille » et les fondateurs de la IIIe République auront apporté au peuple malgache une déception à la mesure des espoirs et des rêves que portaient les mouvements populaires de 1991. Au cours de second semestre 1996, la fin du règne est consommée. Accusé d’avoir violé la Constitution, le président Zafy Albert est légalement destitué par un vote d’empêchement d’une majorité de députés en août de la même année. Les élections présidentielles sont anticipées.

Les chefs d’Etat de la IIIe République

 De 1993 à 2014, cinq personnalités ont présidé la Grande île.

zafyZafy Albert : (27 mars 1993 – 5 septembre 1996) : Né le 1er mai 1927, ce cardiologue a été ministre de la Santé dans le gouvernement Ramanantsoa. A la suite de la convention dite du Panorama, le 31 octobre 1991, une Haute Autorité de l’Etat (HAE) est créée, présidée par Zafy Albert, en attendant l’élection présidentielle anticipée. Elle a eu lieu en 1993 et Zafy Albert l’emporta au second tour, face à Didier Ratsiraka, avec un score très serré de 50,10% contre 49,90%. Sous la coupe d’une motion d’empêchement diligentée par les Députés de Madagascar, Zafy Albert quitte le pouvoir et désigne un Chef d’Etat intérimaire en la personne de Norbert Lala Ratsirahonana qui, le 5 septembre 1996, a organisé une élection anticipée en décembre 1996.

RavaloMarc Ravalomanana : (5 juillet 2002 – 17 marc 2009)

Né le 12 décembre 1949. Homme d’affaires dans l’agro-alimentaire, il monte sur la scène politique en se faisant élire Maire de la ville d’Antananarivo (1999-2001). En décembre 2001, il se présente comme candidat à l’élection présidentielle. Les résultats sont contestés, amenant à une crise politique. Malgré des accords de Dakar I et II, il devient Président de la République, le 6 mai 2002. Réélu en décembre 2006, Marc Ravalomanana démissionnera le 17 mars 2009, sous la pression du mouvement populaire, en remettant ses pouvoirs à un directoire militaire, qui a remis, à son tour, les pleins pouvoirs à Andry Rajoelina, Leader de la Révolution Orange.

RatsirahonanaNorbert Lala Ratsirahonana : (5 septembre 1996 – 9 février 1997)

Né le 18 novembre 1938, Norbert Lala Ratsirahonana était le Président de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). Le 5 juin 1996, il est nommé Premier ministre par le Président Zafy Albert. Celui-ci empêché, Norbert Lala Ratsirahonana devient à la fois Chef de l’Etat et Chef du gouvernement intérimaire. Ce sera la troisième période de transition qu’aura connu le pays, après celles de Gilles Andriamahazo et de Zafy Albert.

 

RATSIRAKADidier Ratsiraka : (9 février 1997 – 5 juillet 2002) 

Après quatre années d’exil en France, Didier Ratsiraka retourne au pays et se présente à l’élection présidentielle de décembre 1996. Il battra le Professeur Zafy au second tour. En décembre 2001, il se représente face à un nouveau candidat : Marc Ravalomanana. Les résultats du scrutin ayant été contestés, une grave crise mine le pays. Après des mois de confrontations parfois meurtrières, l’Amiral Ratsiraka, en juin 2002, est contraint de repartir pour une seconde fois en exil en France.

RajoelinaAndry Rajoelina : (17 mars 2009 – 25 janvier 2014)

Né le 30 mai 1974, homme d’affaires dans le secteur de la communication, il fait son apparition dans l’arène politique en se portant candidat à la mairie d’Antananarivo. Il est élu le 12 décembre 2007. En décembre 2008, suite à la fermeture de la station radio Viva lui appartenant, il entre dans l’opposition. Leader de la « révolution orange », le Directoire militaire lui a remis les pleins pouvoirs, le 17 mars 2009, transfert de pouvoir validé par la Haute Cour Constitutionnelle, le 21 mars 2009. Il était le Président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) puis Président de la Transition et Chef d’Etat jusqu’à l’élection du premier Président de la IVe République le 20 décembre 2013. Il quitte officiellement ses fonctions, le 24 janvier 2014, après une remise symbolique de la clé de Madagascar au président élu, Hery Rajaonarimampianina, au Palais d’Etat d’Iavoloha.

The post Le début de la troisième République appeared first on Midi Madagasikara.

Viewing all 573 articles
Browse latest View live